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Harcèlement chez Apple : Ashley Gjøvik serait prête à reprendre son poste
Mais pas par gaité de coeur.
Ashley Gjøvik a fait parler d’elle ces derniers mois après avoir révélé des affaires de harcèlement et de discrimination à l’égard des femmes au sein des bureaux de la société californienne. Elle a depuis été licenciée par Apple. C’est l’une des raisons pour laquelle elle est par ailleurs en procès contre son ancien employeur. Selon Gjøvik, son licenciement serait abusif.
Elle n’est cependant pas complètement contre l’idée de retrouver son ancien poste, si la justice oblige la firme de Tim Cook à annuler le licenciement. C’est en tout cas ce qu’elle a affirmé récemment lors d’une interview donnée au journal anglais The Telegraph.
En fait, selon elle, revenir travailler chez Apple permettrait de montrer à tout ceux qui se taisent en cas de harcèlement qu’ils peuvent parler sans risquer de perdre leur travail. Elle servirait ainsi d’exemple. C’est la ce qui pourrait la motiver à accepter une réembauche du Californien en tout cas.
Car en l’état, si elle a osé révéler des agissements que beaucoup auraient gardés secrets, sa vie s’est transformée en ce qu’elle qualifie de “vrai cauchemar”. Elle a non seulement perdu son travail, mais aussi des amis proches ne supportant pas son nouveau statut de lanceuse d’alerte. Retourner chez Apple ne lui redonnera donc pas sa vie d’avant, mais elle se verrait comme une sacrifiée pour la bonne cause.
Ashley Gjovik n’est en effet pas la seule ex-employée Apple remerciée pour avoir “trop parler”. En octobre dernier, on apprenait par exemple le licenciement de Janneke Parrish par Apple. Parrish est l’une des meneuses du mouvement #AppleToo dénonçant des actes de harcèlements commis envers les femmes au sein de la société dirigée par Tim Cook. Un procès doit également avoir lieu prochainement entre les deux parties.
En attendant, ces affaires entachent l’image de la firme à la pomme, d’autant que celle-ci met régulièrement en avant ses efforts pour la justice sociale et l’égalité entre toutes les personnes, de tout genre, de toute origine et de toute orientation sexuelle. Il y aurait donc en tout cas encore du pain sur la planche en la matière à l’Apple Park.