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Le GPS des iPhone suivi à la trace sur fond de santé publique
Les gouvernements ont décidé de se servir des données de localisation pour tenter d’endiguer la propagation du COVID-19.
La pandémie qui sévit en ce moment a des conséquences dramatiques sur l’économie mondiale : la production d’iPhone est revue à la baisse, tandis que de nombreuses entreprises cotées à Wall Street voient le cours de leur titre dégringoler depuis plusieurs semaines. Un fléau qui touche aussi durablement les caisses des états, à la recherche de meilleures solutions pour lutter contre la maladie.
Parmi elles, le confinement, mais qui peine à être respecté par tous les citoyens. En effet, si certains arrivent bel et bien à télétravailler, d’autres sont tout de même obligés de se déplacer quand ce n’est pas possible. C’est par exemple le cas du personnel soignant, qui rappelle alors que l’Article XIII de la Déclaration universelle des droits de l’homme permet de faire valoir sa liberté de circulation, un droit essentiel à l’activité des hôpitaux.
Qui est concerné ?
La semaine dernière, Jean-Yves vous informait des intentions de l’Europe qui souhaite surveiller nos smartphones pour freiner l’épidémie de coronavirus. Une initiative qui semble désormais avoir convaincu les États-Unis. Sur place, le gouvernement a ainsi commencé à payer pour suivre la position géographique de ses habitants afin de tirer un premier état des lieux des mesures de distanciation sociale.
La méthode utilisée consiste à se servir des publicités ciblées faisant appel au GPS des téléphones mobiles de tout le pays, pour ensuite collecter anonymement les informations et les agréger en dressant une carte des déplacements sur le territoire. De cette manière, on identifierait alors facilement les points chauds, où se rassemble le plus de monde, afin de “désactiver” ces sources de contagion en limitant leur accès.
Apple n’a pas encore réagi, mais son positionnement en faveur de la confidentialité risque de détonner avec cette stratégie.