Jeux
Le Freemium : la stratégie désormais la plus rentable sur l’App Store pour les éditeurs …
existe depuis 2008 et a beaucoup évolué tout comme sa manière d’être appréhendé
par les développeurs.
Si beaucoup d’applications étaient au départ proposées en version
premium : payantes mais complètes, le modèle gratuit avec achats dans
l’application mais aussi payant avec achats ultérieurs s’est depuis énormément
développé.
Logique, il n’est pas toujours facile pour les développeurs de trouver un
bon moyen de voir leur travail rémunéré à sa juste valeur.
C’est ainsi que le modèle freemium a pris un essor redoutable en 2013. Pour
cause. Il s’avère qu’il s’agit bien de la stratégie la plus rentable
sur l’App Store … pour les éditeurs au moins, d’après les mesures effectuées par Statista :
Petit rappel de ce que recouvre le modèle freemium :
le développeur choisit de proposer gratuitement son application. Une fois
installée sur l’iPhone, l’utilisateur qui a pu ainsi découvrir le jeu ou l’app
peut réaliser des achats optionnels. Ceux-ci permettront d’aller plus loin,
plus vite, de débloquer des personnages ou des fonctions. De son coté,
l’éditeur peut ainsi, via ces achats réguliers, compter sur une rémunération
plus régulière et à plus long terme.
L’année se terminant, l’heure des bilans a commencé à sonner et on
s’aperçoit avec le graph ci-dessous que pour 7 des 10 plus grandes
catégories de l’App Store, les achats intégrés inclus dans des applications
gratuites représentent la majorité des revenus.
Ainsi, dans la catégorie phare des jeux, 90 % des revenus viennent
de ces jeux freemium :
On a ainsi vu des éditeurs autrefois adeptes du jeu premium se tourner
abondamment vers le Freemium cette année : EA avec
Real Racing 3 vu
là (et là
des conseils pour réduire les dépenses) notamment ou encore Gameloft avec de très nombreux titres et Rovio avec le
récent
Angry Birds Go.
D’autres sont néanmoins restés fidèles au modèle traditionnel :
GTA San Andreas sorti récemment ou Cut
The Rope 2 vu là
En parallèle de ces catégories dominées par le Freemium, on constate
quelques exceptions.
Dans la catégorie des application de navigation, seulement 22 % des revenus
proviennent de modèles freemium, les utilisateurs préférant majoritairement
passer par des apps avec cartes intégrées comme
TomTom ou
Navigon.
C’est aussi le cas dans la catégorie des apps de productivité où 29 % des
revenus proviennent du modèle fremium contre 70 % pour les apps payantes.
On l’a vu dans vos commentaires mais aussi dans ce
sondage sur le freemium cette année, le bonheur des éditeurs ne
fait pas forcément celui des utilisateurs.
L’avenir passera donc forcément par un équilibre plus fin
entre la découverte gratuite, la durée de vie et la nécessité de payer
régulièrement. Après tout, sans développeur il n’y a pas de joueurs, mais sans
joueurs … Plus d’éditeur.
Mais il y a une autre piste et elle est à 100 % entre les mains d’Apple,
mais réclamée par les développeurs et éditeurs. Il s’agit d’offrir la
possibilité de faire payer les mises à jour majeures. En
effet, payer 89 centimes pour des mises à jour à vie … Cela parait peu à même
de faire rêver (et vivre) la plupart des développeurs.
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