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Free débouté au tribunal pour une histoire d’iPhone 6

Il arrive que même les grands groupes doivent se justifier auprès de la justice lorsque des clients sont mécontents. On vous raconte.

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© Thomas Martinsen / Free

Le leasing est devenu une activité très lucrative, qui touche aussi bien les ordinateurs comme le MacBook Pro proposé chez Grover que les smartphones, maintenant offerts sous cette forme de forfait par des opérateurs. L’avantage, pour les consommateurs, réside dans le fait de ne pas avoir à dépenser une somme d’argent importante en une seule fois.

Free fait ainsi partie de ces entreprises qui ont décidé de miser sur ce business. Sur son site web, on peut ainsi, par exemple, faire l’acquisition d’un Samsung Galaxy Note 10+ pour 28 euros mensuels, durant deux ans. Attention tout de même : il est pour cela nécessaire d’effectuer un acompte de 249€ lors de la commande.

Commande réussie…

En visitant la vitrine en ligne de la société, un Français est donc tombé sur une offre concernant un appareil iPhone 6. Rapidement convaincu par les caractéristiques du mobile, il décide de passer à la caisse.

Pendant de nombreuses semaines, tout se passe bien : le client en fait usage à volonté et Free, qui explose les compteurs de la bourse, n’entend plus parler de lui. Jusqu’à ce qu’il décide de terminer son contrat, ce qui est dans son droit, et de rendre son téléphone, pour en choisir un nouveau. Il se rend alors en boutique pour effectuer l’opération, normalement rapide et anodine.

… mais retour compliqué

C’est à ce moment que tout bascule. Les vendeurs acceptent en effet le retour de l’iPhone, mais facturent… 200 euros à leur abonné. La raison ? L’appareil aurait été endommagé. Sauf que le client n’est pas d’accord.

S’en suit alors une procédure au tribunal entourée d’une class action menée par l’association UFC Que Choisir. La fin est sans appel : après plusieurs mises en demeure, Free doit rembourser la somme en question. Ainsi que les frais d’avocat du plaignant. Le juge a décidé qu’une simple photo du soi-disant préjudice, fournie par un sous-traitant de Xavier Niel, ne suffisait pas à prouver quoi que ce soit. Une décision qui pourrait faire jurisprudence à l’avenir.

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Par : Keleops AG
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