Mac

Finder ne scannerait pas vos images à la recherche de CSAM

Le CSAM correspond au “child sexual abuse material”, autrement dit des fichiers pédopornographiques.

Il y a

le

Par

© Unsplash / Gabriel Baranski

L’an dernier, Apple avait annoncé abandonner l’analyse de nos photos à la recherche de documents CSAM suite à des retours très vindicatifs de la part du public. Le souci, c’est qu’il arrive que la firme à la pomme soit épinglée pour ne pas respecter ses déclarations. C’est notamment le cas avec le blocage du suivi interapplications, qui continuerait malgré tout à transmettre des informations personnelles en dehors de l’iPhone. Un comportement illégal.

The Eclectic Light Company, un blog spécialisé Mac, a donc voulu tenter de savoir si le même genre de souci touchait le scan de photos CSAM. Pour ce faire, le rédacteur du site a passé l’app Finder au banc d’essais. C’est celle-ci qui permet de naviguer à travers les différents fichiers de macOS, avec notamment un aperçu des images dans le panneau latéral droit, qui s’affiche sans avoir besoin de les ouvrir dans l’app éponyme.

D’autres essais sont à prévoir

Le chercheur n’aura finalement pas retrouvé de traces d’identifiants uniques d’images transmis en dehors de l’ordinateur, vers des serveurs d’Apple. Ceci suggère que les photos consultées dans l’aperçu de Finder sont stockées en local uniquement, sauf bien sûr si l’utilisateur choisit de synchroniser ses dossiers avec iCloud, auquel cas une analyse approfondie sera nécessaire.

C’est donc une bonne nouvelle pour ceux qui stockent leurs documents sur leur SSD, mais il faudra dupliquer la méthode avec d’autres services pour être assuré qu’Apple respecte sa promesse partout. Nous ne sommes en effet pas à l’abri d’une découverte de transfert de données via d’autres processus, y compris sur d’autres appareils. Les iPhone, via l’app Photos, gèrent souvent eux aussi des milliers de fichiers privés.

Les législateurs pourraient changer la donne

Qui plus est, il faut savoir que même si Apple a décidé de calmer le jeu à propos du CSAM, ce n’est pas forcément le cas des régulateurs. Les faiseurs de loi sont ainsi nombreux à penser que Cupertino doit faire plus d’efforts pour protéger les plus jeunes. Mais parfois, derrière ces arguments se cachent d’autres motivations comme l’identification de supposés terroristes, ou pire : d’opposants politiques tout ce qu’il y a de plus pacifistes.

i-nfo.fr - App officielle iPhon.fr
Par : Keleops AG
4.4 / 5
605 avis
Cliquez pour commenter

Sur le même sujet

Quitter la version mobile