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Fake news : l’UE, Google, Microsoft et Facebook s’allient, sans Apple
La firme de Cupertino ne prend pas part à une initiative majeure qui vient d’être dévoilée.
C’est un accord d’ampleur qui a été trouvé entre l’Union européenne et des géants de la Tech américains tels que Meta (anciennement Facebook), Microsoft, Google, Twitch, ou encore Twitter. Ces entreprises s’engagent à respecter de nouvelles règles pour mieux lutter contre la désinformation en ligne.
Apple a déjà affiché des positions fermes sur la désinformation
Une surprise de taille se glisse dans la liste des signataires et elle nous intéresse particulièrement ici. En effet, Apple n’y figure pas et c’est particulièrement notable de la part d’un entreprise qui a toujours agi assez fermement sur ce sujet. On se souvient notamment que par le passé, Apple n’avait pas hésité à bannir le réseau social Parler pendant quelques mois.
La marque à la pomme estimait alors que la plateforme ne faisait pas assez d’effort de modération et laissait passer de trop nombreuses fausses informations. Cela s’était passé dans la foulée de l’assaut du Capitole à Washington et à la suite de l’éviction de Donald Trump des principaux réseaux sociaux.
On ignore encore les raisons de l’absence d’Apple, mais il est aussi possible que le géant de la Tech se joigne à cet effort un peu plus tard. Les mesures prévues par ce nouveau code de conduite prévoient en tout cas des mesures assez ambitieuses.
La principale d’entre elles est de priver de publicité les sites qui diffusent des fausses informations. L’argent étant le nerf de la guerre, cela pourrait faire très mal à certains portails qui encaissent souvent des montants conséquents via cette activité.
De même, les plateformes vont devoir identifier, réagir ou signaler très rapidement ces fake news. Elles vont également devoir aider les organismes de fact-checking, et soutenir les chercheurs qui travaillent sur ces sujets en leur fournissant des données anonymisées.
Pas de panique pour autant, il n’est pas non plus question de nuire à la liberté d’expression en ligne. L’idée n’est donc pas de supprimer les contenus, mais plutôt de mettre en valeur des informations plus fiables.