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Chez Facebook, faire vérifier votre compte coûte maintenant près de 12 euros
Plusieurs réseaux sociaux cherchent des liquidités en ce moment : la crise a durement touché les éditeurs.
- Facebook et Instagram font payer la vérification de profil 12 euros
- Twitter aussi demande de payer pour cette fonctionnalité
- L’accès à son profil non vérifié reste gratuit pour tous
Alors qu’on apprenait il y a tout juste quelques heures que Twitter commence à faire payer l’authentification à double facteur, voici qu’un autre réseau social parmi les plus populaires se met à vouloir générer davantage de revenus sur le dos de ses utilisateurs. Facebook, par le biais de sa maison-mère Meta et avec aussi Instagram dans la boucle, choisit ainsi de faire passer la vérification des profils de zéro à douze dollars par mois. La somme est à peu près équivalente en euros, mais représente un montant particulièrement élevé pour des personnalités de moindre envergure.
Grâce à la procédure de vérification, une page a la possibilité d’afficher un petit badge à côté de son nom pour assurer aux internautes que celui-ci est légitime. En effet, on ne compte plus les usurpations d’identité qui copient la photo de profil et le pseudonyme d’un compte pour tenter d’escroquer des utilisateurs peu suspicieux. Sauf qu’il existe aussi tout un business de revente de badges de vérification illégaux, que Meta tenterait de contourner avec cette nouvelle solution payante. En tout cas, c’est probablement là un des arguments de Meta, qui évoque noir sur blanc la question de la sécurité dans un post annonçant le changement et publié par son fondateur et actuel CEO, Mark Zuckerberg.
Meta n’est pas la première à s’y mettre
Certains l’auront sûrement remarqué : avec cette mise à jour, Facebook et Instagram suivent l’exemple de Twitter, qui propose également de faire valider l’authenticité d’un compte en payant avec son forfait Blue. Le réseau social à l’oiseau bleu avait instauré cette nouveauté après l’arrivée d’Elon Musk à sa tête et alors que ses finances étaient en difficulté. C’est aussi le cas chez Meta ou Google, où les directions ont licencié à tour de bras pour tenter de faire face à la crise.
Du côté de Twitter, il en coûte huit euros par mois pour s’abonner au forfait Blue depuis un ordinateur, cet abonnement comprenant aussi l’édition de tweets, la possibilité de publier des contenus plus longs et bientôt moins de publicité. Une offre qui est plus abordable que sur un mobile, où le tarif grimpe à onze euros à cause des commissions prélevées sur chaque achat intégré par le Google Play Store et l’App Store (30% pour Apple, ou 15% dans quelques cas).
Pas de panique, Facebook reste gratuit
Bien sûr, comme indiqué sur la page d’accueil, Facebook est gratuit et “le restera toujours“. Ceci signifie que l’ensemble des autres fonctionnalités que vous connaissez et utilisez déjà avec votre profil personnel restent accessibles sans frais. Idem pour une page ou un groupe. Des options payantes sont tout de même disponibles, mais en passant par la Business Suite de Meta, focalisée sur la création d’annonces ciblées.