Concurrence
Facebook serait en train de développer une montre connectée
La firme de Mark Zuckerberg arriverait ainsi sur un marché dominé par Apple.
C’est une information qui a de quoi surprendre. Selon une enquête du média The Information, Facebook serait en train de développer une montre connectée. Elle embarquerait notamment des informations de suivi de santé mais aussi des fonctionnalités sociales pour pouvoir échanger avec ses amis en utilisant la plateforme de l’entreprise.
On ignore encore beaucoup de choses sur ce nouveau produit qui n’a pas été officialisé par la compagnie. Selon le média américain, il pourrait fonctionner sur Android et sa sortie ne serait pas prévue avant 2022.
Le torchon brûle entre Apple et Facebook
En intégrant le marché des wearables, la firme de Mark Zuckerberg rejoindrait un secteur qui est pour l’heure dominé par la marque à la pomme et sa célèbre Apple Watch. Selon les derniers chiffres de l’analyste Neil Cybart d’Above Avalon, la barre symbolique des 100 millions de propriétaires d’Apple Watch a même récemment été dépassée. Apple a su devancer des concurrents pourtant très sérieux tels que Huawei et Samsung. Dès lors, la partie de Facebook ne s’annonce pas facile.
Notons que le torchon brûle entre les deux compagnies. Facebook a en effet beaucoup de mal à accepter une nouvelle fonctionnalité qu’Apple s’apprête à déployer dans le cadre d’une mise à jour d’iOS 14 au printemps. Concrètement, elle permettra de désactiver le suivi de comportement par les éditeurs d’applications et d’informer les utilisateurs sur ces pratiques.
Mark Zuckerberg s’est à plusieurs reprises opposé à cette nouvelle option et Facebook a même lancé une campagne de publicité pour dénoncer ces nouveautés envisagées. Selon The Information, le réseau social pourrait même poursuivre Apple en justice pour remettre en cause ces nouveaux paramètres de confidentialité.
De son côté, Tim Cook ne souhaite pas changer de stratégie. Lors d’une récente interview, il a même indiqué sans jamais citer Facebook : « À un moment de désinformation effrénée et de théories du complot alimentées par des algorithmes, nous ne pouvons plus fermer les yeux sur une théorie de la technologie qui dit que tout engagement est un bon engagement – le plus long sera le mieux – et le tout dans le but de recueillir le plus de données possibles. Il est grand temps d’arrêter de prétendre que cette approche n’a pas un coût – de polarisation, de perte de confiance et, oui, de violence. »