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Facebook perdrait des utilisateurs en France
Une étude prévoit que l’entreprise de Mark Zuckerberg perde encore du terrain dans les mois qui viennent. La faute à la concurrence… Ou presque.
Le cabinet d’analyses eMarketer, fondé en 1996, publie régulièrement des hypothèses qui s’avèrent justes quant à l’évolution du marché du numérique . Cette fois-ci, la société s’est intéressée au cas du deuxième site le plus visité de l’Hexagone, juste derrière Google. Et c’est plutôt une mauvaise nouvelle -à l’échelle nationale- qui s’annonce pour Facebook.
En effet, selon les chiffres, le MAU (monthly active users pour utilisateurs actifs mensuels) français de la plateforme aurait perdu 1,3% de ses effectifs en 2019. Ce serait la première année qu’un tel phénomène se produit… Et il ne serait pas prêt de s’arrêter de si tôt.
Bye-bye Facebook
Aujourd’hui premier réseau social du pays, Facebook pourrait ainsi ne plus convaincre que la moitié de la population de notre pays d’ici à 2022. L’Allemagne est d’ailleurs elle aussi impactée par cette décroissance. Là-bas, c’est WhatsApp qui est davantage privilégié pour communiquer entre amis. Et chez nous ? Instagram voit déferler de plus en plus de jeunes. N’oublions pas que ces deux services… Appartiennent maintenant à Facebook, et ne sont donc pas vraiment concurrents.
L’autre raison qui pousserait les consommateurs à moins se connecter sur l’application de Menlo Park ? Son rôle déterminant dans les nombreux scandales et affaires qui l’ont touchée récemment, à l’instar de Cambridge Analytica. Une histoire qui aura coûté 5 milliards à la firme californienne et depuis laquelle de plus en plus d’internautes annoncent quitter son site.
Il est toutefois important de relativiser : Facebook reste premier du podium à l’échelle mondiale. Et il y a peu de chances pour que son statut soit violemment mouvementé pour le moment, tellement son hégémonie sur son secteur d’activité la place au rang des plus grandes puissances de la planète.