Facebook Messenger prépare une nouveauté extrêmement attendue

• Meta prépare une mise à jour importante pour Messenger
• Il est question de l’apport du chiffrement de bout en bout
• De quoi redorer l’image de Meta en matière de sécurité ?

Meta n’est pas le premier de la classe en ce qui concerne la protection des données. En effet, en début d’année encore, le géant d’internet a été condamné à une lourde amende pour avoir contourné le RGPD. Cependant, le groupe qui recense près de trois milliards d’utilisateurs actifs sur ses différents réseaux sociaux devrait bientôt mettre en place une stratégie renforçant sa crédibilité en matière de sécurité.

En effet, les services de messagerie des réseaux Facebook et Instagram devraient bientôt être dotés d’une technologie de taille : le chiffrement de bout en bout. Cette sécurité qui était jusqu’à présent réservée aux appels et aux chats secrets (pour Messenger) devrait être intégrée aux conversations classiques d’ici la fin de l’année.

• Messenger disponible ici sur l’App Store

Comment ça fonctionne ?

Le chiffrement de bout en bout désigne une méthode de sécurisation empêchant toute interception de données entre un expéditeur et un destinataire. Son fonctionnement est simple : si vous envoyez un message à un proche, il sera chiffré lors de son acheminement et déchiffré lors de sa réception.

Si un tiers parvient à intercepter le message pendant son acheminement, il ne pourra rien en faire, grâce au chiffrement. Ce point est important à souligner, car par le passé, Meta a déjà permis à la police d’accéder à des conversations privées d’utilisateurs considérés malveillants. Permettant par exemple d’empêcher des prédateurs sexuels de passer à l’acte.

Sécurité ou respect de la vie privée ?

Mais quand on évoque le sujet du respect des données des utilisateurs, se pose toujours le même dilemme. Faut-il privilégier la protection des données individuelles à tout prix ou laisser une marge de manœuvre pour des cas spécifiques ?

Les avis sont plutôt mitigés à ce sujet. Et pour cause, même si l’accès aux messages privés par la police à pu permettre d’arrêter des malfaiteurs, cela a déjà causé des injustices.

C’est ce qui est arrivé à une Américaine de 18 ans. Cette dernière a été condamnée en juillet dernier à 90 jours de prison et deux ans de mise à l’épreuve pour avoir avorté illégalement dans l’État du Nebraska. Et c’est Meta qui a permis à la justice de prouver les faits en fournissant les conversations privées de la jeune femme aux forces de l’ordre.

Alors, le chiffrement de bout en bout est-il une bonne chose selon vous ?