Un ex-salarié d’Apple est poursuivi pour des fuites

Depuis qu’Apple tente de garder le secret sur ses futurs lancements de produit, certains se sont spécialisés dans la divulgation d’informations confidentielles aux médias. Souvent un bon moyen de se faire de l’argent sur le dos de la marque à la pomme, d’autant plus que les différents blogs relayant ce genre de données en sont particulièrement friands à l’approche des keynotes.

Malgré tout, de tels comportements sont tout simplement interdits, et s’y adonner est aussi risquer de se retrouver face à un juge. C’est ce qui arrive à Simon Lancaster, ancien salarié de la société californienne. Il y a été en charge du design des MacBook Pro (rien que ça) de treize et de quinze pouces avec Touch Bar, avant de finalement quitter le navire fin 2019.

Abus à foison

Ce que reproche concrètement la justice à Lancaster, c’est d’avoir volé des secrets de fabrication en profitant de son rôle chez Apple. Il y a en effet grimpé les échelons avec plus d’une dizaine d’années d’ancienneté, ce qui lui a alors permis d’accéder à des dossiers particulièrement sensibles. L’homme aurait même atteint des départements ne le concernant pas.

Tout ceci dans le but d’obtenir des rétributions personnelles : s’il n’est pas ici question de versements particuliers, l’accusé aurait en fait gagné au change grâce à des contenus promouvant sa nouvelle entreprise. Le comble, c’est qu’il se serait finalement fait repérer en utilisant un appareil de marque… Apple, qui plus est fourni par Cupertino à titre professionnel. Pas très malin.

Fuites et fin

Parmi les informations partagées illégalement par le voleur, on retrouve notamment des roadmap de produits pas encore officiels, mais aussi des mises à jour d’articles existants. Des denrées de choix pour les éditeurs en première ligne, raffolant de pépites de ce type afin de satisfaire leurs lecteurs. Mais à quel prix ? Rien ne dit que ceux qui ont relayé les fuites ne soient pas aussi poursuivis.

Lancaster, de son côté, est en mauvaise posture : sa startup Arris aurait-elle même continué de profiter de son statut de revendeur Apple pour continuer de transmettre des fichiers confidentiels. L’homme aurait d’ailleurs téléchargé une importante quantité de documents juste avant son départ : un signe qui devrait donner du grain à moudre aux jurés.

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Par : Keleops AG

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