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Sur iPhone et Android, les Angry Birds et Google Maps auraient de grandes oreilles !
l’organisme de surveillance Américain (NSA), dont l’objectif est plutôt de
rester discrète, fait beaucoup parler d’elle.
Alors que de nombreux documents ont déjà fait surface, par l’intermédiaire
d’Edward Snowden, montrant comment l’iPhone et beaucoup d’autres appareils
ont pu être utilisé
pour espionner notre vie privée, on apprend aujourd’hui que
l’agence de renseignement américaines et son homologue britannique
utilisaient également des applications populaires pour collecter en grand
nombre des données sur les utilisateurs sur Android et sur iOS. Parmi
elles Angry Birds et Google Maps :
Selon plusieurs journaux comme le New York Times, ou le Guardian,
les documents recueillis montrent comment la NSA utilisait plusieurs
applications pour récolter et croiser les données. Si Angry Birds est
mentionnée, Facebook, Twitter ou encore Google Maps aurait également pu servir
d’informateurs. Pour cette dernière, dans un document classé secret, l’agence
britannique, le GCHQ, affirme que "quiconque utilise Google Maps sur un
smartphone travaille pour le GCHQ".
Grâce à ces applis, l’agence américaine serait donc capable de
collecter l’âge, le sexe, le carnet d’adresses, mais aussi le journal
d’appels et même la position d’un utilisateur grâce, par exemple, aux
photos postées sur les réseaux sociaux.
Des dizaines d’applications seraient concernées et auraient pu fournir
depuis 2008, une grande quantité de renseignements. Ce sont par exemple, les
données recueillies à des fins publicitaires qui auraient à cette occasion été
détournées de leur usage premier
Suite à ces information, Rovio qui édite la série Angry Birds a affirmé
ne pas être au courant de ces pratiques et surtout, n’avoir
pas travaillé avec la NSA pour fournir quelconque données.
A suivre !