Pas de violations des droits de l’homme chez O-Film Technology selon Apple

Au début de l’année 2020, des allégations de violations des droits de l’homme ont été portées à l’encontre de la société O-Film Technology, un des fournisseurs chinois d’Apple. Cette dernière aurait utilisé des musulmans ouïghours dans ses usines en profitant de la situation de cette ethnie pour faire du travail forcé.

De son côté, le géant du numérique Apple assure avoir pris cette annonce très au sérieux. Avant même l’intervention de ministère du Commerce américain du 20 juillet, l’entreprise a mis en place une enquête interne et indépendante pour faire la lumière sur les agissements de son fournisseur.

Une enquête « indépendante »

Débuté en mars, cette enquête devait statuer, si, oui ou non, O-Film Technology violer les droits de l’homme de ses employés, en imposant du travail forcé, ou des conditions de travail contraire aux lois internationales.

Après avoir mené des audits surpris au début de l’été, la marque à la pomme a assuré « n’avoir trouvé aucune preuve de violation des droits de l’homme » au sein des usines de son entreprise. Apple affirme que le travail d’enquête a été soigneusement réalisé et que les employés ont été directement entendus dans leurs langues d’origines.

Une entreprise sanctionnée

O-Film est un fournisseur très important pour Apple vu qu’il produit des écrans, des capteurs d’empreintes digitales, mais aussi des caméras pour la marque de Cupertino. Après une enquête du New York Times sorti il y a quelques jours, l’entreprise O-Film a été sanctionnée par l’administration américaine pour avoir utilisé un système de travail forcé dans ses usines, vis-à-vis de la minorité ouïghoure. Cette affaire rappelle évidemment le cas des usines Foxconn, longtemps accusé de travail forcé et de conditions de travail bien au delà de la législation chinoise.

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Par : Keleops AG

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