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La chute de Pegasus est peut-être due à ce dictateur

On ne rigole pas avec la sécurité, au Département d’État des États-Unis.

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© Unsplash / Drew Willson

De nouvelles révélations assurent que le NSO Group, éditeur du spyware Pegasus, aurait bel et bien signé un contrat avec le gouvernement ougandais pour lui offrir un accès illimité au logiciel. Pour rappel, celui-ci permet de pirater n’importe quel iPhone à la demande, la plupart du temps sans même que son propriétaire n’en soit inquiété.

Or, nous avons appris récemment que l’équivalent américain de notre ministère des Affaires étrangères a justement été visé par ce programme de surveillance via des manœuvres émanant directement de l’Afrique de l’Ouest. Il n’en fallait pas plus pour conclure que le sort funeste de Pegasus, tout juste annoncé, prenne tout son sens… En effet, la suite étant développée par une entreprise particulièrement proche de la défense israélienne, celle-ci ne souhaiterait tout simplement pas se mettre à dos l’administration Biden.

Les faits

Selon des informations partagées par le média anglophone Ars Technica, le fils du président ougandais aurait en effet été en contact direct avec une vendeuse israélienne en février 2019. Les négociations auraient ensuite été couronnées de succès, sans que l’on ne sache précisément combien elles auront coûté aux officiels. Rappelons cependant que la licence pour débloquer Pegasus est vendue pour l’équivalent d’une vingtaine de millions d’euros.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le logiciel-espion est tombé entre de mauvaises mains. L’homme à la tête de l’ancienne colonie britannique est ainsi régulièrement critiqué par des associations de défense des Droits de l’Homme telles qu’Amnesty International. Notamment pour sa criminalisation de l’homosexualité ou encore les changements constitutionnels régulièrement opérés pour lui permettre de se représenter, Yoweri Museveni étant au pouvoir depuis maintenant plus de trente-cinq ans d’affilée.

Des motifs de hacking encore flous…

Malheureusement, il semble encore impossible à ce jour de deviner pourquoi l’Ouganda aurait souhaité espionner les États-Unis. Plusieurs représentants de l’Oncle Sam sont bien postés sur place, mais leurs missions ont tendance à rester confidentielles. C’est d’ailleurs peut-être là ce qui aura motivé leur mise sur écoute.

Le Rwanda, voisin de la dictature également considéré comme autoritaire, s’affiche aussi comme un responsable potentiel. Et vous, quel est votre avis sur cette question relativement épineuse ?

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Par : Keleops AG
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