Mac
Pour près de deux millions d’euros de Mac volés à Stanford
Le tribunal rendra bientôt son verdict.
Une sœur et son frère sont tous deux accusés d’avoir subtilisé huit cents ordinateurs Mac, sur le campus de l’Université très réputée de Stanford installée au cœur de la Silicon Valley. Le montant de leur combine est estimé à hauteur de 2,3 millions de dollars : il pourrait s’agir d’un record. Mais alors, comment ont-ils réussi un coup pareil ? Tout commence il y a de cela… dix ans.
En effet, à l’époque, la sœur, Patricia, travaille justement au sein de l’établissement qui a vu sortir diplômés Peter Thiel (Y Combinator), Larry Page (Google) et Reed Hastings (Netflix). C’est elle qui choisit d’y commander des Mac sans en avertir sa direction, ce dont cette dernière ne se rend alors pas compte. Quant à son frère, il se charge de son côté de la revente en trouvant des acheteurs peu regardants.
Des employés aux petits oignons
Pour parvenir à ses fins, l’accusée a profité de son rôle au sein de l’école, qui impliquait notamment de commander de nouveaux ordinateurs à son personnel… tous les trois ans. Difficile de savoir ce qui pousse Stanford à pratiquer une telle politique, d’autant plus que les Mac sont justement réputés pour leur assez bonne tenue de route malgré quelques écarts qui leur valent parfois des actions de groupe.
D’autant plus que macOS est également mis à jour durant cinq à sept ans sur la plupart des modèles, ce qui laisse de la marge aux utilisateurs pour devoir changer d’appareil en cours de route. Il n’empêche que c’est probablement ce qui aura coûté à l’université cette somme rondelette, dont l’impact sur ses finances semble avoir été compensé par une arnaque assez étalée dans le temps. En soi, ce ne seraient ainsi que six à sept Mac “seulement” qui auraient été commandés chaque mois.
De la prison à la clé ?
Les organisateurs de ce vol à grande échelle -qui plaident déjà coupables- risquent cinq à dix ans de prison. Ils pourraient de plus avoir à régler chacune une amende de 250 000 dollars, pourtant loin de représenter les dommages subis par Stanford dans cette affaire.
Notons que le dossier est par ailleurs loin de lui être bénéfique : les dégâts sont estimés à quatre millions de dollars. Peut-être pour la mauvaise publicité qu’il engendre auprès de l’université, mais il est difficile d’en être sûr.
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