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Dès la rentrée, les collégiens devront faire sans téléphones portables

Le ministère de l’éducation nationale va partir à la chasse aux smartphones à la rentrée dans plus de 200 collèges.

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© Chad Madden / Unsplash

La ministre de l’Éducation nationale démissionnaire Nicole Belloubet a confirmé les projets annoncés il y a quelques mois par Gabriel Attal lors de son bref passage au ministère. Les téléphones portables seront ainsi les grands absents de la rentrée prochaine. Ils seront interdits dans l’enceinte de plus de 200 collèges à des fins de « tests ». Si tout se passe comme prévu, l’interdiction des portables devrait se généraliser dans la France entière au début de l’année 2025.

Cette « pause numérique » renforce les mesures déjà prises par le gouvernement pour lutter contre les téléphones portables. Si la grande majorité des établissements scolaires interdisent déjà l’usage de ces appareils dans l’enceinte du collège, dans les faits, les téléphones sont utilisés au moindre moment de répit. Les collégiens devront donc apprendre à s’en passer dans les prochaines semaines, le gouvernement n’étant pas prêt à faire demi-tour sur ce point.

Concrètement, comment ça marche ?

Nous l’avons dit plus haut, les règles contre les téléphones portables existent déjà, mais cette « pause numérique » voulue par le gouvernement va encore plus loin. Il est en effet question de faire déposer les téléphones portables aux élèves à l’entrée du collège pour être certain qu’ils ne les utiliseront pas.

Cette mesure, annoncée au printemps par Gabriel Attal n’a pas été reprise dans le discours de Nicole Belloubet lors de sa conférence de presse de rentrée le 27 août dernier. Elle a simplement expliqué qu’il sera impossible d’utiliser les téléphones portables, sans s’attarder sur les mesures concrètement mises en pratique pour y arriver.

Le reste des mesures

La rentrée 2024 sera celle de nombreux changements. En plus des téléphones portables qui ne sont pas les bienvenus, les élèves devront faire face à un nouveau brevet. Jugé « plus compliquer » cet examen sera nécessaire pour entrer au lycée. Les élèves qui manquent le diplôme de fin d’année seraient alors dans des classes « prépa lycée » l’année suivante en vue de « consolider les acquis » sans pour autant redoubler.

Pour les 6e et les 5e, des « groupes de besoins » devraient être mis en place à compter de septembre. Ils le seront au départ dans les cours de mathématique et de français pour renforcer les acquis des élèves et niveler les connaissances d’une classe. L’uniforme fera aussi son grand retour en tant que « test » dans de nombreux établissements.

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Par : Keleops AG
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