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Comparatif et différences iMac vs Mac mini : quel ordinateur de bureau choisir chez Apple ?
Que ce soit pour le bureau ou en famille, miser sur un ordinateur fixe peut permettre un gain de performance considérable. Mais comme avec les portables, la gamme d’Apple est relativement complexe et beaucoup hésitent par exemple entre les deux solutions les moins chères chez la marque californienne : l’iMac et le Mac mini. Voici donc notre verdict.
Sorti pour la première fois en 1998, l’iMac est probablement l’ordinateur le plus emblématique d’Apple. Avec son design bombé reconnaissable entre mille avant la génération actuelle, il est en effet réputé pour sa polyvalence et son esthétique et on le retrouve aussi bien au sein des foyers traditionnels que chez des graphistes pour qui un matériel stable est indispensable au quotidien. Mais c’est sans compter sur une alternative plus compacte : le Mac mini.
Arrivé sur le marché en août 2006, le Mac mini ressemble à s’y méprendre à une Apple TV qui aurait un peu trop grignoté entre les repas. En résumé, il s’agit d’une unité centrale intégrant tous les composants nécessaires au bon fonctionnement de macOS sauf les modules de commande : pas d’écran, pas de clavier, et pas de souris. À acheter séparément, donc. Mais ce n’est pas pour autant que l’appareil offre la même fiche technique que l’iMac en termes de performance : en effet, comme vous allez vous en apercevoir dans ce comparatif, il existe des différences nettes entre la proposition de valeur de l’iMac et celle du Mac mini. Détails.
Format compact avec le Mac mini
L’iMac est donc un grand écran derrière lequel sont insérées toutes les pièces qui font tourner le logiciel, ce qui lui donnait sa forme semi-convexe si caractéristique jusqu’en 2021. Depuis, le format a été revisité afin de rendre la machine la moins épaisse possible : fini la coque bombée. Mais c’est réussi : les bordures ne mesurent que quelques millimètres, à la manière du MacBook Air. Seul bémol : désormais, la seule édition neuve encore proposée en Apple Store mesure 24 pouces de diagonale (exit les 21,5″ et les 27″) – bien que certains peuvent encore s’offrir l’ancien iMac Pro, avec sa teinte sombre et ses caractéristiques plus premium.
Le Mac mini, quant à lui, peut se ranger dans n’importe quel sac à dos avec son poids plume d’à peine plus d’un kilogramme. Une masse qui tranche clairement avec celle de l’iMac, qui ne pèse jamais moins de 4 kg est n’est par conséquent pas du tout adapté à un usage nomade. Ce n’est pas le cas avec le Mac mini, puisqu’avec des dimensions de 3,58 x 19,7 x 19,7 cm (pour la version avec puce M2 ou M2 Pro), il suffit d’emporter aussi quelques câbles avec soi et on peut le brancher à n’importe quel setup pour commencer à travailler.
L’iMac est moins puissant que le Mac mini
Faites le comparatif : si un Mac mini (neuf) peut aujourd’hui être propulsé par les dernières générations de puces Apple silicon, à savoir les M2 et M2 Pro, l’iMac ne peut lui qu’être équipé du M1. Un composant avec donc non seulement un an de retard sur ses successeurs, mais pas que. En effet, le processeur M1 est limité à sept cœurs de CPU et huit cœurs de carte graphique au maximum, contre respectivement douze et dix-neuf avec le Mac mini – selon sa configuration.
L’iMac résistera donc plus difficilement que le Mac mini à des d’intenses sollicitations comme l’édition de montages vidéo avec Adobe Premiere Pro ou les sessions gaming avec des titres gourmands sur Apple Arcade. Si vous souhaitez ouvrir de nombreuses apps en même temps, idem : le Mac mini M2 Pro peut être livré avec trente-deux gigaoctets de mémoire vive, contre seize gigaoctets au maximum sur l’iMac M1.
Avec ceci, c’est aussi le stockage interne fourni qui diffère. Comptez ainsi deux téraoctets au maximum avec l’iMac doté d’une puce M1, contre huit téraoctets avec le meilleur Mac mini.
Avec ou sans écran ?
L’iMac est le plus complet des ordinateurs de bureau d’Apple, puisque c’est le seul qui est aussi équipé d’un écran. Et pas n’importe lequel, puisque celui-ci est doté de la technologie Retina propre à son fabricant et que l’on retrouve aussi sur les iPad Pro dont le modèle de 2020, utilisé aussi par certains professionnels. Mais ce n’est pas tout, puisque sa résolution atteint la 4,5K, prenant en charge des millions de couleurs pour un rendu particulièrement saisissant lors de séances de cinéma ou de dessin. Avec ceci, la luminance atteint 500 nits, pour une diagonale monstrueuse de vingt-quatre pouces.
Avec le Mac mini, pour l’écran, c’est à vous de choisir. Le plus approprié est bien évidemment le Pro Display XDR -chez Apple également- mais son tarif au-delà des 5 000 euros risque de rebuter plus d’un acheteur. Dans ce cas, on peut alors se tourner vers d’autres marques : les Asiatiques, LG, Samsung, TCL ou encore Asus proposent ainsi des produits compatibles avec le Mac mini, aussi bien entrée de gamme que grands et chers. Le Mac mini peut d’ailleurs prendre en charge jusqu’à trois écrans dans sa configuration avec puce M2 Pro, ce qui devrait laisser libre cours à l’imagination des bidouilleurs les plus aguerris.
Pas les mêmes connectiques sur l’iMac
L’autre différence clé entre l’iMac et le Mac mini, c’est la liste de fiches disponibles à l’arrière de chacune des machines. Sur l’iMac, on a ainsi droit à :
- une prise casque 3,5 mm (jack)
- deux ports Thunderbolt 4 (USB-C)
- une prise Gigabit Ethernet (sur demande moyennant un coût supplémentaire de vingt-six euros, ou inclus pour l’iMac avec le processeur M1 incluant un GPU à huit cœurs)
- deux ports USB-3 (sur l’iMac M1 avec carte graphique à huit cœurs uniquement)
Le Mac mini, quant à lui, propose :
- une prise jack 3,5 mm avec support des casques à haute impédance
- un port HDMI qui prend en charge les sorties audio multicanaux
- deux ports USB-A
- deux ports Thunderbolt 4 pour la version M2 ou quatre pour la version M2 Pro
- un port Gigabit Ethernet (configurable avec la technologie 10 Gigabit Ethernet moyennant un supplément)
Bien sûr, il est également toujours possible d’acquérir des adaptateurs ou des hubs séparément si ce n’est pas suffisant.
iMac vs Mac mini : prix et avis
Pour conclure, l’iMac est donc un ordinateur de bureau globalement plus complet que le Mac mini, mais moins puissant. Bien que son prix soit plus cher de base (comptez 1 549 euros pour un iMac de 24 pouces avec configuration de base), il reste toujours plus abordable que certains iPhone 14 Pro et iPhone 14 Pro Max. La version iMac classique sera donc un choix idéal pour les particuliers qui souhaitent profiter d’une expérience fluide avec macOS sans pour autant devoir investir du temps dans un montage compliqué. Des imprimeurs aux architectes, beaucoup font aussi appel à l’iMac ou à sa déclinaison iMac Pro pour leurs performances dont la réputation n’est plus à faire : il s’agit d’une valeur sûre.
Si toutefois la qualité de l’écran de l’iMac ne vous souhaitez pas et que vous souhaitez par exemple jouer avec une diagonale incurvée ou qu’il vous reste un écran inutilisé à la maison, alors vous pouvez acheter le Mac mini. Mais il faudra probablement investir dans plusieurs câbles supplémentaires, et acheter un clavier ainsi qu’une souris séparément : le Magic Keyboard et la Magic Mouse 2 sont les meilleures références pommées en la matière. Le Mac mini est aussi l’occasion de voyager plus facilement, puisqu’il se transporte aisément grâce à son design bien moins imposant. En réalité, on ne pourra donc lui reprocher que son absence d’écran, mais difficile d’en vouloir à sa nature propre : celle d’une unité centrale.
Le Mac mini est par ailleurs plus abordable que l’iMac en général, puisqu’on peut le retrouver dès 699 euros chez Apple. C’est tout simplement le moins cher de tous les Mac en 2023. La somme peut cependant rapidement grimper au-delà des 3 000 euros en configuration maximale et avec les logiciels Logic Pro X et Final Cut Pro X fournis dans le boîtier.