Le chef de l’apprentissage machine chez Apple quitte le navire

Depuis mars 2019, Ian Goodfellow est directeur du département machine learning chez Apple. Comme le rappelle la firme, ce champ d’études de l’intelligence artificielle est déployée via nombre de ses appareils comme les montres, les iPhone, les iPad et même les Mac. Grâce à Core ML, les éditeurs peuvent notamment améliorer la performance de leurs apps en comptant sur le savoir-faire de Cupertino.

Malheureusement, celui qui est auparavant passé par Google et OpenAI (Elon Musk, Stephen Hawking, Sam Altman) aurait choisi d’abandonner le projet comme le rapporte Zoë Schiffer de The Verge. La journaliste explique avoir eu accès à un e-mail d’adieu où sont évoquées les raisons du départ de l’ingénieur, faisant écho à de récents tumultes au sein des ressources humaines de la marque à la pomme.

Télétravail, oui merci

La lettre de Goodfellow est très claire. “I believe strongly that more flexibility would have been the best policy for my team“. Autrement dit, le cadre semble faire directement référence à l’obligation pour les salariés d’Apple d’être désormais présent au sein de ses locaux au moins deux jours par semaine. Et bientôt trois, à partir du lundi 23 mai qui s’annonce.

Ces changements de politique interne interviennent alors que des milliers d’employés ont pris l’habitude de travailler depuis chez eux ou en espace de coworking depuis fin 2019. La pandémie de coronavirus a en effet largement démocratisé la pratique, qui a donc peut-être suffisamment conquis les foules pour les pontes de Cupertino.

Un exemple ?

Régulièrement cité dans les médias et à la tête d’un groupe de recherches spécialisé depuis plusieurs mois, Ian Goodfellow s’est également vu publié dans un des manuels d’intelligence artificielle les plus utilisés à l’université. Qui plus est diplômé de Stanford et formé par Andrew Ng (Google Brain), le docteur pourrait donc ici user de son aura pour influencer d’autres collègues.

Ces derniers temps, l’environnement de travail d’Apple est sous le feu des critiques. À New York, des équipiers d’une boutique réputée ont par exemple formé un syndicat pour être mieux payés tandis qu’une lanceuse d’alerte accusant le groupe de sexisme a été remerciée pour sa position polémique.

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Par : Keleops AG

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