iPhone
Des bonus pour faire revenir les employés chez Foxconn
La firme manque de main d’œuvre pour concevoir les prochains iPhone.
8 000 yuans : voici la somme promise par Foxconn aux salariés qui seraient prêts à retourner dans son usine de Zhengzhou cet été. Un montant équivalent à plus de mille euros au taux de change actuel, soit un coup de pouce conséquent surtout comparé au même type d’offres publié précédemment. Car ce n’est pas la première fois que la société use de cette stratégie : plus de 5 000 yuans avaient été proposés sur un modèle similaire l’an dernier.
Pour en profiter, il faut néanmoins remplir quelques conditions bien précises. À commencer par de l’endurance, puisque le bonus demande de rester quatre mois chez Hon Hai. Par ailleurs, la présence des travailleurs devra compter au moins jusqu’à la fin du rush qui s’apprête à débuter.
Les iPhone 13 en bout de piste
Les trois mois à venir s’annoncent en effet comme de véritables heures de pointe, juste avant la sortie de l’iPhone 12S dont le nom reste encore incertain. Car celui-ci pourrait se vendre à plusieurs centaines de millions d’exemplaires si l’on en croit certains experts, du moins en considérant les résultats accumulés par ses quatre déclinaisons potentielles. Comme pour les modèles actuels, il s’agirait de la version classique, d’une mouture plus compacte et d’un duo de Pro dont un phablet avec une diagonale de 6,7 pouces.
Si l’assemblage à grande échelle n’en est encore qu’à ses balbutiements, certains composants clés des appareils tels que la puce TSMC gravée avec cinq nanomètres de précision seraient pour leur part bel et bien en route. Ce n’est d’ailleurs probablement plus qu’une question de temps avant de voir débarquer les premières fuites -en images on l’espère- à ce sujet.
Conditions de travail : peut mieux faire
De son côté, Foxconn continue malgré tout de susciter la critique aussi bien chez que le grand public que chez ses propres partenaires de choix tels qu’Apple. Et pour cause : selon de nombreuses enquêtes, le bien-être au travail n’est qu’une de ses préoccupations mineures si bien que Cupertino publie désormais un rapport régulier sur la transparence de ses fournisseurs. Une façon de rassurer ses investisseurs, mais qui ne résout toujours pas le problème des ouvriers chinois, bien réel encore aujourd’hui.