Apple
Au troisième trimestre 2020, Apple a dépensé 1,5 million de dollars dans le lobbying
Un montant conséquent, mais moins important que l’an dernier pour Apple.
Le Sénat américain a partagé un document dans lequel le montant dépensé par Apple en lobbying est mentionné. Au troisième trimestre de l’année en cours, l’entreprise a consacré plus de 1,56 million de dollars dans ce domaine un peu particulier. Si cela peut sembler énorme, ce même montant était plus conséquent à la même période l’an dernier, au point qu’il baissé d’environ 200 000 dollars par rapport au troisième trimestre 2019.
Moins que Facebook et Amazon
Au cours du premier semestre 2020, Apple a dépensé environ 7,4 millions de dollars en lobbying, ce qui correspond à peu près à tout le budget investi par l’entreprise dans le domaine au cours de l’année 2019. Sur cette période, les montants sont moins impressionnants que ceux de Facebook et Apple —qui se hissent respectivement à 4,9 millions de dollars et 4,41 millions de dollars.
Selon les documents, Apple a dirigé une équipe de sept lobbies chargés d’influencer certaines questions politiques liées au Sénat américain, à la Chambre des représentants, au Bureau des brevets et des marques, au Département de la défense, à la Sécurité intérieure, à la FCC (Commission fédérale des communications), au Département du Trésor, aux Services sanitaires et sociaux, au Représentant américain au commerce, au Département d’État, au Bureau de la gestion et du budget, à l’Institut national des normes et de la technologie et au Bureau exécutif du Président.
En plus de ces groupes de lobbyistes, Tim Cook —président d’Apple, s’entretient assez régulièrement avec le Président américain Donald Trump et d’autres membres du gouvernement. C’est un des rares patrons d’une entreprise issue du secteur des technologies à communiquer autant avec l’homme politique.
Pour ce qui est des thématiques visées par le lobbying, Apple s’est concentrée sur la crise sanitaire mondiale, l’environnement, l’accès au marché, la fraude à la consommation, le paiement mobile ou encore la réglementation des applications médicales.