iPhone
500 000 soldats ne vont plus avoir le droit d’utiliser l’iPhone
Les officiers ne veulent pas être espionnés.
Le journal sud-coréen, « The Korea Herald », qui recense plus d’un million cinq cent mille lecteurs mensuels selon Similar Web, vient d’annoncer en exclusivité la possible interdiction de l’iPhone pour les militaires du pays.
Déjà interdit pour l’armée de l’air
L’information a été communiquée à The Korea Herald, par des hauts gradés des forces sud-coréenne. Sous couvert d’anonymat, les officiers ont fait part de leur inquiétude d’un risque d’espionnage élevé s’ils utilisent l’iPhone. Ces derniers craignent en effet que les micros puissent être infiltrés par des forces étrangères. L’armée de l’air a déjà pris les devants et l’a interdit à ses soldats. Comme le rapporte le journal sud-coréen :
Les sources, un groupe d’officiers supérieurs qui ont souhaité s’exprimer sous couvert d’anonymat, ont déclaré que le quartier général de l’armée de l’air avait publié le 11 avril une annonce internet sur le serveur intranet de l’armée, ordonnant l’interdiction totale de tout appareil capable d’enregistrer la voix.
L’interdiction pourrait être étendue à toute l’armée sud-coréenne, qui compte 500 000 militaires.
Extension de l’interdiction
La décision d’étendre l’interdiction de l’iPhone dans les rangs sud-coréens a été conjointement prise, lors d’une réunion entre les dirigeants des trois armées du pays (Marine, Terre et Air). Selon The Korea Herald, elle pourrait être effective à compter du premier juin 2024. Par ailleurs, les téléphones Android ne sont pas concernés par cette interdiction.
Pourquoi interdire l’iPhone ?
Cette interdiction serait due au fait que l’armée n’est pas en mesure d’avoir le contrôle qu’elle souhaite sur l’iPhone. Selon Koreaherald :
les iPhones ne respectent pas entièrement les restrictions définies par National Defense Mobile Security, une application de gestion des appareils mobiles exploitée par l’armée. les autorités.
Cette application garantit à l’armée que le téléphone n’est pas espionné, mais n’étant pas compatible avec l’iPhone, ce dernier va être interdit. Au vu de ce que nous ont appris différents rapports parus dernièrement, on comprend que les officiers soient inquiets.
Un journaliste d’investigation avait en effet enquêté concernant l’utilisation du micro des iPhone à des fins publicitaires, et a prouvé que cela existait bel et bien.
Si des entreprises de publicité sont en mesure d’écouter les conversations des gens, uniquement dans un but commercial, alors on se demande de quoi sont capables des services secrets dont les enjeux sont plus importants.