Apple Watch
L’Apple Watch sert de preuve dans une affaire criminelle
Un habitant du Michigan a été contredit par le cardiofréquencemètre de sa montre connectée lors d’une enquête policière.
Depuis plusieurs mois, l’Apple Watch fait la une de nos colonnes, car ses capteurs permettent de sauver des vies. À tel point que les urgences, surchargées, commencent à avoir une dent contre cet appareil porté par de plus en plus de consommateurs. Mais au-delà de la santé, l’outil vient aussi de se faire une place dans le domaine judiciaire…
Tout commence le 15 décembre dernier, lorsqu’un homme assure avoir été poignardé par un individu proférant des paroles antisémites. Les faits se seraient déroulés juste devant la synagogue où il travaille, et collent à priori avec le contexte actuel où des actes de ce genre sont régulièrement référencés par les autorités.
Mensonge humain contre vérité technologique
Pour vérifier les dires du plaignant, la police a donc décidé d’analyser les données récoltées par son Apple Watch à l’heure du supposé crime. Et plus précisément, celles qui concernent le nombre de battements du coeur par minute.
Et là, surprise : aucune information irrégulière n’a été détectée au moment où l’homme assurait avoir été attaqué. Or, il est bien connu que le rythme cardiaque augmente drastiquement dans une situation comme celle-ci, censée engendrer de la peur avec des symptômes physiques. Après interrogatoire, le protagoniste de confession juive a finalement avoué avoir menti pour pouvoir… Quitter son emploi.
Si l’histoire a de quoi faire sourire, elle n’en reste pas moins le témoin de la relation qui peut parfois exister entre la loi et nos données personnelles. En effet, il est de plus en plus courant que la justice décide de s’en saisir comme bon lui semble, un principe qui pose de sérieux problèmes à Apple et Facebook.