Apple Watch : l’efficacité de l’oxymètre saluée dans une étude

La marque à la pomme a proposé la mesure de l’oxygène dans le sang lors de la sortie de son Apple Watch Series 6. Depuis, cette fonctionnalité est toujours présente dans les modèles Series 7, Series 8, mais aussi dans l’Apple Watch Ultra.

Quelle est l’efficacité de ce dispositif ? C’est la question que se sont posés des chercheurs dans une recherche publiée dans la revue Digital Health. Leur conclusion est claire : L’Apple Watch Series 6 utilisée dans le cadre de leur travail peut « détecter de manière fiable les états de saturation réduite en oxygène dans le sang », comme le font les oxymètres de qualité médicale sur le marché.

L’Apple Watch, un bijou de technologie au service de la santé

Pour arriver à ce résultat, les scientifiques ont recruté 24 participants en bonne santé. Toutes étaient équipées d’une Apple Watch Series 6 et d’un capteur de pouls. Ils expliquent ensuite :

Les participants ont respiré à l’aide d’un circuit respiratoire équipé d’une valve anti-réinspiration à trois voies en trois phases. Tout d’abord, dans la phase de stabilisation initiale de 2 minutes, les participants ont inhalé l’air ambiant. Ensuite, dans la phase de désaturation de 5 minutes, les participants ont respiré le mélange gazeux à teneur réduite en oxygène (12 % d’O2), ce qui a réduit temporairement leur saturation en oxygène dans le sang.

Et les auteurs d’ajouter : « Dans la phase finale de stabilisation, les participants ont à nouveau inhalé l’air ambiant jusqu’à ce que la SpO2 revienne à des valeurs normales. Les mesures de la SpO2 ont été effectuées simultanément par la smartwatch et l’oxymètre de pouls à intervalles de 30 secondes. »

Et les conclusions sont sans appel, puisque les variations de résultat entre la smartwatch et les oxymètres médicaux sont très faibles voire quasi inexistants.

Pour rappel, ce n’est clairement pas la première fois que les vertus médicales de l’Apple Watch sont saluées dans une étude. En 2021, nous vous parlions d’ailleurs de cette recherche qui a permis de démontrer que l’Apple Watch et l’iPhone permettent de suivre, avec 90 % de précision, l’évolution d’un syndrome de fragilité pouvant intervenir avec le vieillissement normal, mais aussi suite à un accident cardiovasculaire.

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Par : Keleops AG

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