Apple Watch
Apple Watch : 10 ans d’innovations racontées par les dirigeants
Les cadres de la firme de Cupertino se sont exprimés dans une interview.
Souvenez-vous, en septembre 2014, Apple présentait son premier modèle de montre connectée. Dix ans plus tard, nous en sommes à l’Apple Watch Series 10 qui, grâce à watchOS 11, introduit une nouvelle fois des fonctionnalités bienvenues en matière de suivi de santé. Plusieurs dirigeants d’Apple viennent justement de s’entretenir avec le journal britannique The Independent. Ils racontent la genèse de ces outils.
Apple inspiré par ses clients ?
Jeff Williams , qui dirige les équipes d’ingénierie de l’Apple Watch, affirme en effet que Tim Cook a reçu des e-mails de clients qui expliquaient que leur montre connectée leur a potentiellement sauvé la vie.
Il souligne alors :
Nous avons donc réalisé que nous avions cette opportunité – et plus encore, une responsabilité. Nous avons donc commencé à chercher des opportunités. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à tirer sur des fils et à ajouter des capteurs et des fonctionnalités supplémentaires comme le rythme irrégulier, les alertes de fibrillation auriculaire, et jusqu’à quelque chose comme l’apnée du sommeil.
Ce dernier était d’autant plus sensible à ce sujet qu’il souffre lui-même d’apnée du sommeil. Il précise à cet égard : « Il ne s’agissait pas vraiment de faire avancer des objectifs personnels – nous ne le faisons pas vraiment chez Apple – mais cela aide certainement d’avoir de l’expérience en termes de capacité à renforcer et à encourager l’équipe à avoir une telle opportunité d’aider les gens. »
De son côté, la Dr. Sumbul Desai, vice-présidente en charge de la santé chez Apple, pense que la nouvelle application Vitals de watchOS 11 n’est qu’un début. Après le sommeil, elle pourrait pourquoi pas fonctionner pendant la journée : « Si nous pouvions, au fil du temps, obtenir ce type d’informations pendant la journée, eh bien, nous tirerions toujours sur le fil pour voir ce que nous pourrions faire d’autre ».
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à aller lire l’interview réalisée par nos confrères britanniques ici.