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Apple reporte (encore) le retour au bureau à cause du COVID
Et vous, encore en train de vous la couler douce avec votre agitateur de souris ?
Vous le pensiez sur la fin, le voici qui revient au galop. Le coronavirus apparu fin 2019 en Asie entame déjà sa sixième vague aux États-Unis, où officient bon nombre de salariés d’Apple. Le siège social de la firme à Cupertino y emploie en effet plus de douze mille personnes selon les chiffres officiels, sans compter d’autres annexes dans la région de la baie de San Francisco.
Ces derniers temps, la situation semblait pourtant d’améliorer : la Pomme avait choisi d’obliger ses équipes à retourner au moins trois jours par semaine au bureau dès le 23 mai prochain. Mais avec plus de cent mille nouvelles contaminations chez l’Oncle Sam rien que lors de la journée de mardi dernier, la firme a finalement décidé de revenir sur sa décision (une fois de plus). C’est ce qu’a appris Bloomberg dans une note interne venant tout juste de fuiter.
Une victoire pour certains
Apple parle ici d’un report indéfini : on ne sait donc pas précisément quand le calendrier des trois jours sera de nouveau en vigueur. Nul doute cependant qu’il s’agit là d’une excellente nouvelle pour tous ceux qui apprécient travailler depuis chez eux ou au sein d’espaces de coworking tiers. Les avantages de cette solution sont nombreux, notamment côté bien-être et flexibilité.
Malheureusement, le fabricant des iPhone souhaite mettre un terme à la démocratisation de cette pratique au sein de ses effectifs. En effet, il est déjà imposé aux salariés de venir au moins deux jours par semaine dans ses locaux. Un positionnement qui divise, allant jusqu’à pousser un ingénieur machine learning de renom à la démission.
Gare aux restrictions
En plus de ce délai, Apple a annoncé que tous ceux qui sont installés dans ses adresses de la Silicon Valley devraient de nouveau porter un masque dans les espaces communs. Ceci inclut donc les couloirs, les salles de réunion, les restaurants, les bureaux partagés, etc.
Dans l’Hexagone, la situation semble plutôt stabilisée pour le moment avec près de trois fois moins de contaminations au 17 mai. Mais plusieurs enseignes sont aussi ouvertes sur place, dont le sort est également à risque si la pandémie vient à reprendre de l’ampleur en Europe.