Concurrence
Apple répond aux accusations du Sénat dans une lettre
Pas question de se laisser faire quand on pèse autant que 10% du PIB du pays.
Aux États-Unis, Apple fait en ce moment face à la justice qui l’accuse de comportement anticompétitif. Parmi les témoins appelés à venir appuyer les dires des législateurs, on retrouve des entreprises de taille s’estimant lésées par les différentes politiques de la marque californienne. Si bien que dans un nouveau courrier destiné tout droit aux protagonistes de ce dossier, dont l’ancienne candidate à la Maison-Blanche Amy Klobuchar, Cupertino tente de faire entendre ses propres arguments. Avec un contenu visiblement à charge.
Tile
Le message d’Apple évoque notamment les critiques de Tile à son égard, alors que les AirTags qui concurrencent ces produits viennent tout juste de voir le jour. Y est rappelé que la société avale déjà 80% du marché des balises connectées, ce qui n’est pas sans rappeler le “monopole” pourtant reproché aux produits de la Pomme. De plus, les porte-clés intelligents désormais compatibles avec l’app Localiser ne se seraient jamais vraiment bien écoulés en Apple Store. En tout cas, pas suffisamment pour étudier ces données de vente afin de préparer l’AirTag comme certains le supposent.
Match Group
Les éditeurs de Tinder, eux aussi, ont pu être auditionnés lors de l’enquête. Ils reprochent notamment à l’App Store de ne pas contrôler suffisamment l’âge des internautes, assurant que par sa faute trop de mineurs installent sa plateforme de rencontres en ligne. Il n’en fallait pas plus pour qu’Apple rappelle ses sérieux engagements en matière de sécurité. La firme détaille ainsi comment, grâce aux fonctionnalités d’iOS, les parents peuvent mieux contrôler le contenu visible par leurs enfants.
De plus, alors que Match (qui possède aussi Meetic) voudrait obliger le fabricant des iPhone à lui fournir l’âge de ses clients, Apple rappelle que c’est tout simplement interdit par les lois en vigueur.
Spotify
Pour finir, à propos de la fameuse commission de 30% à l’origine du ban de Fortnite, Apple présente le graphique suivant :
Les statistiques sont formelles : Apple est loin d’avoir été la première société à baser son modèle de revenu sur les achats intégrés. En effet, bien avant elle, la boutique de jeux vidéo de Steam lançait son propre service fonctionnant de façon similaire. C’est aussi le cas du Windows Store, du PlayStation Store ou encore du Google Play.