Apple Watch
Apple rejoint les États-Unis sur les questions de santé
Une réunion des acteurs majeurs de ce secteur se tient à Washington ce lundi. Elle vise à mettre en avant les progrès technologiques qui sont à même de faciliter la prise en charge des malades.
Les objets connectés sont désormais de plus en plus privilégiés par les hôpitaux et les particuliers pour mettre en commun des données relatives à l’activité comme le rythme cardiaque, qui peut être suivi avec la Watch, bien que cette méthode reste encore sujette à des améliorations selon les urgences. Les médecins sont ainsi de plus en plus habitués à voir débarquer des clients disposant déjà de la data nécessaire à un examen.
Le problème, c’est que l’industrie qui fabrique les solutions professionnelles à plusieurs milliers d’euros vendus dans les cliniques voit plutôt cette avancée d’un mauvais oeil. En effet, Epic Systems, qui développe par exemple un logiciel centralisant les DMP* d’environ 2,5% des citoyens de la planète, pense que ce genre d’appareils est… Un risque pour la confidentialité de nos données.
Le gouvernement dans la boucle
Le 27 janvier à 15:00 (heure locale), Apple va donc discuter avec le Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis de meilleures solutions pour l’accessibilité et le partage des informations médicales. Les échanges promettent de sérieux débats, tant les relations entre l’administration Trump et le constructeur de l’iPhone sont tendues.
Apple est effectivement régulièrement épinglée par les autorités américaines pour son comportement anticoncurrentiel caché par un positionnement résolument en faveur de la protection de la vie privée. Ironique, quand on sait que c’est justement cet argument qui est prôné par les sociétés de l’Ancien Monde pour éviter de se faire dépasser par les firmes de la Silicon Valley qui ont au contraire saisi l’importance de cette transition numérique.
*DMP = dossier médical partagé