Apple publie son rapport semestriel sur la transparence

Le contenu des iPhone, lorsqu’il est verrouillé grâce à un code personnel ou Face ID, devient difficile d’accès pour quiconque n’est pas son propriétaire. Malgré tout, il arrive que la police, le FBI ou un juge cherchent à obtenir des preuves dans le cadre d’un procès, par exemple lorsqu’il s’agit de crimes. Si bien qu’au-delà des outils à plusieurs milliers de dollars pour pirater n’importe quel smartphone iOS, une voie administrative permet également de déposer une requête auprès d’Apple directement.

La firme se charge ensuite de l’évaluer puis y répond favorablement ou non. Dans le premier cas, ses équipes peuvent alors débloquer l’iPhone et son contenu. De janvier à juin dernier, ce sont ainsi 28 276 demandes qui lui ont été envoyées par des officiels, dont huit sur dix ont été acceptées. Au total, plus de 170 000 appareils étaient concernés. Soit une décroissance de quelques points en comparaison de la période précédente.

Disparités géographiques

Pour lire l’analyse, rendez-vous à cette adresse : le document est public. On y apprend notamment qu’en France, 695 iPhone, 230 comptes iCloud, 360 identifiants financiers ainsi qu’onze urgences ont été traités par Apple dans le cadre de sa collaboration avec les institutions. C’est globalement bien moins qu’en Allemagne, aux États-Unis ou au Royaume-Uni par exemple. Précisions par ailleurs que les raisons des requêtes ne sont pas précisées.

L’App Store, lui aussi, est parfois concerné par ces mesures, des services jugés illégaux pouvant alors être purement et supprimés. Ce fut le cas pour 278 d’entre eux lors du premier trimestre de 2020. Rappelons par ailleurs que les conditions imposées par Apple aux développeurs sont vives, avec des restrictions qui peuvent parfois se solder par un ban lorsqu’elles ne sont pas respectées. C’est ce qui est arrivé à Fortnite, avant même qu’un juriste n’ait son mot à dire.

Confidentialité

À l’aube de potentiels nouveaux produits, la marque à la pomme continue de multiplier ses opérations de communication en faveur de la protection des données personnelles. Des fonctionnalités en ce ses comme la désactivation du suivi inter-applications viennent appuyer ses arguments marketing.

Malgré tout, comme tout mobile ou ordinateur, les iPhone et les Mac ne sont pas inviolables. Il faut donc les utiliser en toute connaissance de cause. Une couche de sécurité supplémentaire (cryptographie, contrôle à distance…) n’est donc jamais de trop.

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Par : Keleops AG

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