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Apple et d’autres préparent de nouveaux outils pour lutter contre les abus sexuels sur les enfants
La Technology Coalition, dont fait partie Apple, prévoit de s’attaquer aux abus sexuels contre les mineurs à l’aide de nouveaux outils.
Créée en 2006, la Technology Coalition (TTC) rassemble une petite vingtaine d’entreprises du secteur des technologies dont l’objectif est de lutter contre les abus sexuels qui touchent les mineurs. Elle compte dans ses rangs des poids lourds comme Adobe, Amazon, Cloudflare, Dropbox, Facebook, Flickr, GoDaddy, Google, Microsoft, PayPalou encore Twitter et Verizon.
Un projet pour accélérer la lutte contre les abus sur les enfants
Il y a peu, la TTC a annoncé que de nombreuses avancées avaient été faites dans le domaine de la lutte contre les violences sexuelles concernant les enfants, mais qu’il y avait encore beaucoup à faire. Dans cette optique, elle présente un nouveau projet baptisé Project Protect.
Dans un communiqué, la coalition indique que le monde a bien changé depuis sa création, particulièrement la technologie et les nouveaux services Internet. La TTC détaille : « Le nombre de personnes en ligne – plus de 4,5 milliards en 2020 – a ajouté au défi de faire d’internet un lieu sûr. En conséquence, les outils technologiques de détection et de signalement des contenus de la CSEA [Child Sexual Exploitation and Abuse, abus et exploitation sexuelle des enfants, NDLR] sont devenus plus sophistiqués, mais aussi les formes d’abus que nous cherchons à prévenir et à éradiquer ».
Le projet Project Protect se concentrera sur cinq points tels que l’innovation technologique pour détecter et arrêter ces contenus, l’encouragement d’une action collective plus large, le financement d’une recherche plus indépendante, l’augmentation du partage d’informations ainsi qu’une plus grande transparence et responsabilité.
La TTC prévoit de travailler avec 40 experts afin de déployer des solutions adaptées aux problématiques actuelles. Les entreprises qui font partie de la TTC sont actuellement en train de créer un fonds de recherche et d’innovation de plusieurs millions de dollars dans l’objectif de mettre en place ces nouveaux outils. Chaque année, elle dévoilera aussi un rapport sur les progrès réalisés durant l’année écoulée.