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Apple et Crimée : des membres du Parlement européen s’en mêlent
La firme de Cupertino a-t-elle mis le doigt là où il ne fallait pas ?
Récemment, on apprenait la décision d’Apple d’inclure la Crimée en Russie sur Apple Plans, pour tous les utilisateurs utilisant l’application depuis la Russie. Cela a fait grand bruit étant donné que ce territoire appartenait à l’Ukraine jusqu’en 2015 et qu’il a été pris par la Russie d’une manière très critiquée. Cela a notamment valu des sanctions au pays dirigé par Vladimir Poutine, de la part de la communauté internationale.
La firme de Cupertino s’est pliée à la loi russe et il est certain que d’un point de vue du marché, si elle veut continuer à vendre en Russie, il lui faut répondre à certaines obligations.
Mais l’affaire prend une toute nouvelle ampleur. En effet, ces opérations signées de la société californienne, qui sont qualifiées par certains d’actes de soumission à Moscou, sont maintenant directement visées par des membres du parlement européen. Plus d’une dizaine d’entre eux ont récemment demandé à Apple la correction de l’information à propos de la Crimée dans Apple Plans. Mykola Tochytskyi notamment, représentant de l’Ukraine à l’Union Européenne, a partagé sa lettre pour Apple sur Twitter.
Grateful to Group of ??friends in @Europarl_EN & its leader @petras_petras for strong messages of support:
1. Letter to ??&?? w/ a call to urge the release of all ??prisoners detained by RU
2. Letter to @Apple reminding #CrimeaIsUkraine & inter’l law must be valued above profit pic.twitter.com/mLlcjvJuWD— Mykola Tochytskyi (@tochytskyi) 7 décembre 2019
Selon lui et plusieurs de ses collègues au parlement européen, Apple se doit de respecter les lois internationales qui priment par-dessus tout, et notamment le désir d’intégrer un marché (russe, dans le cas présent), pour y faire des profits.
Après la Chine et Hong-kong, la société de Tim Cook doit à nouveau répondre à un défi de taille, mettant face à face politique et marché. En outre, elle est encore loin d’en avoir terminé avec la Russie, qui a voté une loi demandant à tout vendeur de smartphones sur son sol de fournir ses appareils avec des apps russes préinstallées.