Apple
Apple garantit la confidentialité avec son application COVID-19
Le mois dernier, la marque lançait son propre site web et client iOS pour en savoir plus sur la maladie.
L’épidémie de COVID-19 commence à marquer le pas, mais les initiatives pour lutter contre le phénomène continuent de se multiplier. À raison : la fonte du permafrost, conséquence du réchauffement climatique, risque de diffuser nombre de nouveaux virus millénaires contre lesquels nous ne sommes plus immunisés, indique le CNRS. Avoir appris de nos erreurs passées pourrait ainsi être une chance pour les générations futures.
Parmi les vecteurs de propagation, on retrouve avant tout la contamination involontaire entre individus, ce à quoi pourrait répondre une solution faisant appel au GPS et au Bluetooth de nos smartphones. Si Apple et Google vont conjointement développer une application semblable, le respect de la vie privée des utilisateurs est une préoccupation de taille à laquelle seul un projet non gouvernemental et à but non lucratif semble sérieusement répondre pour le moment.
Fidèle à son positionnement
Mais avant de concevoir cette app, qui n’est pas encore disponible, Apple avait déjà mis un pied dans le domaine de la santé durant cette période de crise. En effet, la firme a d’ores et déjà mis en ligne un service, accessible depuis un navigateur ou l’App Store, pour s’informer sur le coronavirus. Et depuis son lancement, le programme suscite justement l’interrogation des législateurs. Le Sénat américain aurait ainsi échangé directement avec Tim Cook en émettant des réserves quant à la sécurité mise en place pour protéger les internautes visitant le logiciel.
Toutefois, selon Apple, c’est simple : aucune donnée personnelle ne serait collectée à l’occasion. Malgré tout, des informations anonymes d’ordre analytique sont bien sauvegardées, telles que le nombre de fois où l’outil de dépistage intégré a été sollicité. Or, en associant de tels chiffres avec d’autres indices comme les modèles d’iPhone ou la géolocalisation, il serait tout à fait possible de monétiser la data, par exemple pour la vendre à des assurances.
Mais l’éditeur semble mettre un point final aux hypothèses, affirmant ne pas revendre ce qu’il enregistre. Ce qui colle à sa politique de confidentialité, bien que celle-ci puisse cacher une stratégie anticoncurrentielle.