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Apple : comment Steve Jobs choisissait ses candidats ?
Si Steve Jobs avait envie d’aller boire une bière avec le candidat, alors c’était bon signe.
Vous rêvez de travailler pour la firme à la pomme ? Alors préparez-vous à un véritable parcours du combattant ! Une étude récente de Career.io révèle qu’Apple fait partie du top 3 des grosses entreprises technologiques dont le processus d’embauche est le plus long. Plus précisément, Apple est deuxième du classement :
Avec une moyenne de 22,05 jours entre le premier entretien et l’offre d’emploi, la marque de Cupertino ne fait pas dans la précipitation.
L’héritage de Steve Jobs : une bière et un instinct
Ne vous y trompez pas, ce n’est pas une nouveauté chez Apple. Cette approche trouve ses racines dans la philosophie de Steve Jobs lui-même. Le cofondateur d’Apple avait une vision bien particulière du recrutement, comme le rappelle une anecdote savoureuse.
Jobs se posait apparemment une seule question cruciale face à un candidat : « Est-ce que j’aimerais aller boire une bière avec cette personne ? » Une approche pour le moins originale, mais qui en dit long sur l’importance accordée à la culture d’entreprise chez Apple.
Dans une interview accordée à CNN, le co-fondateur d’Apple confiait : « On ne peut pas tout savoir en une heure d’entretien. Donc, au final, c’est basé sur votre instinct. Comment je me sens avec cette personne ? Comment réagit-elle face à un défi ? Pourquoi est-elle ici ? »
Le marathon moderne : entre rounds et évaluations
Cette philosophie perdure aujourd’hui, même si les méthodes ont évolué. Apple multiplie désormais les « rounds » d’entretiens et les évaluations de personnalité. L’objectif est de trouver la perle rare, qui n’est pas uniquement compétente dans son domaine : la perle rare possède également des soft skills auxquels Apple accorde une grande importance.
Attention cependant : cette tendance aux entretiens marathon n’est pas du goût de tout le monde. Certains experts mettent en garde contre les risques de décourager les meilleurs talents. D’autres y voient un retour de balancier après des années de « chouchoutage » des employés de la tech. Dans le cas d’Apple, la firme à la pomme n’a pas trop à se soucier de cela vu son attractivité. Une chose est sûre : si vous voulez croquer dans la pomme, il va falloir faire preuve de patience.