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Apple Car : un changement capital que n’a pas pu cacher Apple
La marque serait-elle prête à dévoiler son véhicule plus tôt que prévu ?
- Le projet Apple Car a supprimé 56 postes de chauffeur
- Le programme connaîtrait des difficultés
- Apple prépare aussi sa solution de conduite autonome
Selon de nouvelles données de l’institution californienne en charge de la régulation automobile, Apple vient de supprimer cinquante-six postes de chauffeur au sein de son département “véhicule autonome”. Une voiture a également quitté le projet, selon la même source. Des informations qui font suite à de nombreuses fuites concernant l’Apple Car, qui pourrait bientôt venir concurrencer Tesla et Rivian avec un mode pilote automatique et une interface connectée dans l’habitacle.
Avec un design premium, cette voiture supposée devrait lors de sa sortie faire partie intégrante de l’écosystème Apple, aux côtés aussi du futur casque de réalité virtuelle de la marque américaine. La date de sortie de la voiture reste cependant sujette à caution, car celle-ci aurait déjà été maintes fois repoussée par le passé. On estime aujourd’hui qu’une présentation officielle de la plateforme logicielle pourrait avoir lieu l’an prochain au plus tôt, voire en 2025 ou en 2026 pour les plus pessimistes. Un calendrier qui nous provient surtout d’analystes spécialisés, la Pomme restant plus que discrète quant à ce produit potentiel pour l’instant.
Des retards à prévoir ?
Cette soustraction majeure au programme de l’Apple Car (le nom aussi est hypothétique) pourrait laisser penser que le projet a du plomb dans l’aile, ce que semblent d’ailleurs confirmer d’autres rumeurs partagées un peu plus en amont. La crise pourrait notamment avoir poussé le fabricant à se concentrer sur ses activités core business, une stratégie qui touche aussi le recrutement, selon Tim Cook lui-même.
Mais en réalité, on peut aussi considérer ce changement majeur – qui touche tout de même pas moins de 25 % des conducteurs de Cupertino jusqu’alors – sous un autre angle. En effet, si Apple se sépare d’autant de chauffeurs, c’est peut-être justement car sa technologie est désormais meilleure, signe qu’il faut alors passer à l’étape supérieure. Celle-ci consiste à s’inscrire auprès des autorités compétentes pour pouvoir débuter les tests de voiture sans pilote à l’intérieur. Rien n’indique toutefois que cette procédure est enclenchée, en tout cas pour le moment.
Google reste en tête de file
Les autres nombres partagés par le California DMV (California Department of Motor Vehicles) montrent que c’est toujours Waymo, filiale d’Alphabet, qui emploie aujourd’hui le plus de chauffeurs avec plus de neuf cents d’entre eux en activité. Avec trois cent soixante-deux véhicules opérationnels, Google se place juste devant Zoox et Nuro pour ces unités.
Waymo a récemment ouvert son propre service de taxis autonomes aux États-Unis, mais on ne sait pas encore quand celui-ci pourrait arriver dans l’Hexagone.