Applications
App Store : chaque semaine, 40 000 soumissions d’applications sont rejetées
Tim Cook est revenu sur le sujet lors d’une interview.
C’était décidément un entretien très riche en enseignements. Ce lundi, Tim Cook a participé au podcast « Sway » du New York Times présenté par Kara Swisher. Il s’est notamment exprimé sur la question de la régulation des boutiques d’applications. Plusieurs pays travaillent en effet sur l’idée d’autoriser la mise en place de magasins rivaux à l’App Store pour apporter plus de concurrence.
« Apple a aidé à construire une économie qui génère plus de 500 milliards de dollars par an »
Le dirigeant a répondu en affirmant que son entreprise faisait de gros efforts en matière de sécurité. Une surveillance stricte qui serait nécessaire pour protéger les iPhone :
Au cours d’une semaine donnée, 100 000 applications entrent dans l’examen de l’application. 40 000 d’entre elles sont rejetées. La plupart le sont parce car elles ne fonctionnent pas ou parce qu’elles ne correspondent pas à leur description. Vous pouvez imaginer si cette curation disparaissait, ce qui arriverait à l’App Store dans un laps de temps très court.
Kara Swisher l’a alors relancé en se demandant pourquoi il ne pouvait pas y avoir de stores d’applications rivaux gérés par d’autres entreprises. Tim Cook estime que sa compagnie mérite de bénéficier des fruits de son travail : « Apple a aidé à bâtir une économie qui représente plus 500 milliards de dollars par an, et en récupère une toute petite partie pour l’innovation qu’elle a permise via les frais de gestion du magasin ».
Enfin, le PDG de la marque à la pomme est aussi revenu sur la baisse de commission appliquée depuis le début de l’année : « Et puis avec notre récente initiative auprès des petits développeurs, ceux qui gagnent moins d’un million de dollars par an paient 15%. Il s’avère que c’est la grande majorité des développeurs. »
Au cours de cette interview, Tim Cook a également abordé la question des voitures autonomes. Une technologie qu’il juge déterminante pour l’avenir, bien qu’il se refuse à dire ou non si un projet d’Apple Car est bien dans les tuyaux de son entreprise.