Une app controversée de plus bannie de l’App Store

Dans le milieu underground français, l’indignation gronde depuis que les autorités ont jugé illégales des free parties organisées durant le confinement, case prison à la clé. En effet, le pays impose le couvre-feu à ses habitants tandis que d’autres voisins européens tolèrent ce genre d’événements. Mais le célèbre adage “Rien n’arrête un peuple qui danse” est loin de faire l’unanimité.

La sphère technophile n’est ainsi pas épargnée, et les réseaux sociaux sont rapidement devenus l’arme de choix des renseignements généraux comme a déjà pu le souligner Le Monde. Objectif : tenter d’endiguer la pandémie de COVID-19 qui continue de sévir et de toucher les populations les plus fragiles, en détectant les potentielles raves à venir. Mais là où Facebook est maintenant obsolète pour les invitations, l’application iOS Vybes propose sa propre alternative…

Sanctions jusque chez la concurrence

Sur Vybes, qui a connu une forte croissance ces derniers jours surtout au sein de l’élite new-yorkaise, les promoters ont le champ libre. Ils peuvent ainsi publier la timetable (heure et artistes) de leur événement et le diffuser pour récolter les premières inscriptions. Le lieu est ensuite dévoilé au dernier moment, deux heures avant. Une stratégie inspirée directement de celle du teknival, mais pour des rassemblements plus intimistes : la société ne valide pas de larges audiences.

Mais contrevenant à la réglementation de certaines régions, Vybes a finalement été retirée de l’App Store, violant donc ses conditions d’utilisation. Le développeur, quant à lui, n’a pas vraiment pu réagir : son compte Instagram a également été révoqué. Il avait fait appel à la plateforme chinoise TikTok, elle aussi critiquée, pour promouvoir son app.

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Par : Keleops AG

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