iPhone
15e anniversaire de l’App Store, qui n’existait pas aux débuts de l’iPhone
La faute à une décision de Steve Jobs, qui sera heureusement remise en cause assez rapidement.
Lors de l’arrivée de l’iPhone sur le marché en 2007, les utilisateurs pouvaient profiter d’une sélection d’apps préinstallées. Parmi celles-ci, on se rappelle notamment de Bourse, pour suivre le cours de ses actions au NYSE ou bien de Photos, qui recense les fichiers éponymes capturés avec l’objectif dorsal de l’appareil. Toutes deux existent encore aujourd’hui avec iOS 16.
En revanche, impossible à l’époque d’installer des apps tierces comme Slack ou Mozilla Firefox. YouTube était bel et bien de la partie grâce à un partenariat avec Google, mais comme beaucoup le savent la société n’a pas toujours été amie avec la Pomme. En fait, il y a seize ans, l’iPhone originel n’embarquait tout simplement pas d’App Store : seules les plateformes disponibles nativement étaient accessibles.
2008, la délivrance
Ce n’est en réalité qu’un an plus tard que l’App Store débarqua sur les mobiles d’Apple, avec la promesse d’une porte ouverte aux développeurs tiers. Au début, seule une poignée d’éditeurs étaient à la carte, mais désormais ceux-ci se comptent en millions. Mettre en ligne leurs services sur iOS leur permet qui plus est de générer des milliards de dollars chaque année, grâce aux achats intégrés.
Mais alors, pourquoi n’y avait-il pas d’App Store au début de l’iPhone ? Principalement car Steve Jobs voyait d’un mauvais œil ce laissez-passer proposé aux studios alternatifs, un positionnement qui n’a malgré tout pas cessé de perdurer puisque le sideloading est encore interdit par Apple. Sous ce nom se cache la possibilité de télécharger des applications sans passer par l’App Store et, donc, en évitant les procédures de sécurité qui vont avec. Celles-ci mêlent scan du code à la recherche de potentiels virus et vérification des procédures de collecte de données personnelles, afin de garantir un maximum de protection aux internautes.
La régulation s’interroge sur l’App Store
De nos jours, l’App Store s’est pourtant si bien imposé sur le devant de la scène que des législateurs y voient un certain monopole qu’il faudrait combattre pour garantir une meilleure expérience aux utilisateurs. Tantôt l’on souhaite y réduire la commission imposée sur les achats intégrés, tantôt il faudrait vérifier qu’Apple ne censure pas à tout-va…
Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que le modèle fonctionne : Google y colle désormais avec le Play Store sur Android et même Microsoft s’y est mise avec le Windows Store.