Restrictions : le traçage par code QR pourrait être abandonné
La France estimerait que d’autres solutions rendront bientôt obsolète ce système.
Selon Gabriel Attal, actuel porte-parole du gouvernement et ancien membre du Parti Socialiste, de nombreux lieux accueillant du public pourraient rouvrir le 15 mai prochain. Une fois de plus, il ne s’agit toutefois que d’une hypothèse et la décision finale sera comme souvent au bon vouloir de l’exécutif. Mais si les faits s’avéraient, ils pourraient alors signer la mort dans l’œuf d’une autre technique envisagée jusque là.
Plus précisément, c’est le code QR -pressenti pour laisser la population entrer dans les restaurants en la suivant à la trace- qui en serait la principale victime. En effet, étant donné que les dirigeants espèrent également réautoriser la consommation en terrasse et vacciner plusieurs millions d’habitants d’ici peu, l’alternative que nous présentions le mois dernier dans un article complet n’aurait plus lieu d’être. C’est en tout cas ce que rapporte BFM TV.
Des propos très suggestifs en privé
La chaîne d’informations, filiale de l’empire Altice via le groupe NextRadio TV, rapporte ainsi les propos suivants tenus selon elle par une source ministérielle dont le nom n’a pas été dévoilé :
“Le développement du système de QR Code a débuté dès le mois de janvier, alors qu’une perspective de réouverture des restaurants semblait plus proche, donc davantage en intérieur. Avec de nombreux Français vaccinés et une consommation en extérieur, son intérêt est moins évident”
À Paris, le canal rappelle tout de même que le débat n’est pas encore tranché. Il faudra donc patienter davantage pour en avoir le cœur net.
La situation à l’international
Malgré tout, en continuant d’imposer les limitations que l’on connaît, la France reste à des kilomètres de la liberté offerte par d’autres états. Dans le sud de l’Afrique, en Amérique centrale ou en Asie, ils sont ainsi nombreux à ne pas déployer de restrictions là où l’Hexagone confine. L’économie y repose pourtant également sur le tourisme.
À l’inverse, les compagnies aériennes encouragées par une application de l’IATA pensent à mettre en place un nouveau type de passeport, numérique également. Peut-être compatible avec l’Apple Wallet, celui-ci pourrait alors limiter plus drastiquement les déplacements en avion. Car bien que les officiels tentent de les interdire, la multiplicité des aéroports faisant office de plateforme de correspondance relève le défi avec brio. Les récents trajets avec escale vers le Brésil en sont un des exemples les plus parlants.
