Apple Silicon : la transition liée à des bugs chez Intel ?
Un ancien employé du fondeur assure en savoir davantage sur la fin du partenariat entre les deux sociétés.
Lors de la Worldwide Developer Conference 2020, nous avons appris officiellement qu’Apple allait abandonner progressivement les processeurs d’Intel -installés historiquement sur tous ses ordinateurs depuis près de quinze ans- pour concevoir ses propres puces. Celles-ci seraient basées sur une architecture ARM, à l’instar du matériel intégré dans les iPhone et les iPad.
Selon le fabricant, cette alternative permettrait un gain de performance considérable : on sait en effet qu’en ayant la main à la fois sur les composants et le logiciel, il est plus aisé d’optimiser le fonctionnement de chacun en fonction de l’autre. C’est déjà ce qui offre à iOS la chance de tourner de manière relativement fluide face à ses concurrents sous Android et Qualcomm.
Des problèmes techniques à répétition
Mais selon François Piednoël, un ingénieur ayant quitté Intel en 2017 d’après son compte Twitter, les CPU de son ex-employeur n’auraient en fait pas réussi à passer les tests de qualité imposés par Apple de nombreuses fois au cours des dernières années. Par conséquent, tel le sort réservé à BOE, la firme à la pomme aurait alors commencé à réfléchir à un changement de stratégie.
Difficile de vérifier la véracité de ces informations, étant donné qu’elles ne sont pas issues d’une source officielle. Néanmoins, ce ne serait pas la première mauvaise nouvelle pour Santa Clara : le sous-traitant avait ainsi déjà dû revendre sa branche modem faute de succès il y a peu.