Dépendance au smartphone : plus de 20 % des jeunes atteints
L’usage intensif du smartphone se rapproche de plus en plus d’une atteinte psychiatrique, selon les dernières données sur le sujet, avec une bonne part des plus jeunes utilisateurs touchés.
Un journal scientifique a récemment publié une nouvelle étude sur l’usage problématique du smartphone et ses liens avec différentes atteintes mentales. Il est en réalité question d’une méta-analyse, publiée par la revue spécialisée des pathologies mentales BMC Psychiatry. Une méta-analyse est une étude s’intéressant aux résultats de plusieurs recherches sur une période de temps donnée et sur un même thème.
Cette méta-analyse a donc pris en compte des dizaines de papiers publiés ces dernières années (depuis 2011 précisément) sur le sujet de la dépendance au smartphone. Et ainsi, dans ce cadre-là, 41 expériences scientifiques ont été comptées et réalisées auprès d’un panel de plus de 40 000 sujets. Et les conclusions livrées par la source sont équivoques.
Près d’un utilisateur sur 4 trop dépendant
Chez les jeunes utilisateurs jusqu’à 25 ans, il y aurait 10 à 30 % des personnes touchées par ce qui est qualifié de dépendance au smartphone, 23 % en moyenne. En réalité, le terme de dépendance est encore critiqué, étant donné que scientifiquement parlant, il ne définit pas encore la pathologique en question dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM). Celui-ci même qui reconnait depuis un an dans sa dernière version (au numéro 5) l’existence d’une addiction aux jeux vidéos. Il vaut mieux pour l’instant parler d’usage problématique du smartphone plutôt que de dépendance au smartphone.
Les données relevées convergent en tous les cas bien vers l’existence d’un tel trouble mental, touchant majoritairement les jeunes utilisateurs, adolescents et jeunes adultes. Il se traduit par des comportements se rapprochant de ceux d’une addiction, avec un sentiment de panique ou d’irritation quand le smartphone n’est pas utilisable, mais aussi un usage excessif du smartphone au détriment d’autres activités que l’utilisateur pourrait apprécier.
La plupart des recherches mises en avant par la méta-analyse ici décrite mentionnent également l’existence d’un lien entre cette pathologie de l’usage problématique du smartphone et une mauvaise santé mentale, accompagnant potentiellement d’autres atteintes. Ainsi, les utilisateurs montrant un usage problématique du smartphone sont plus à même de porter des signes de dépression, des problèmes d’estime de soi et de l’instabilité émotionnelle, entre autres.
La prévention, d’abord
L’étude de la revue BMC Psychiatry conclut en annonçant un besoin urgent de développer des outils permettant aux professionnels de prendre en charge cette nouvelle atteinte mentale liée aux smartphones, mais aussi d’inciter les constructeurs à aller dans le sens de la prévention, en instaurant par exemple des options de restrictions sur leurs appareils. Apple a par exemple déjà fourni des efforts en la matière. La firme de Cupertino a notamment intégré la fonctionnalité “Temps d’écran” dans iOS 12, mais aussi des options de contrôle parental pouvant notamment servir à limiter l’utilisation d’une app, par exemple.
On espère donc que les grands vendeurs de smartphones continuent à pousser dans cette direction à l’avenir, au bénéfice de tous les utilisateurs, mais surtout les plus fragiles mentalement.
Laurent
24 décembre 2019 à 12 h 33 min
Bonjour des stats sur les plus de 25 ans ?
LePtitLu (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
24 décembre 2019 à 13 h 42 min
@Laurent + 1 quid des plus âgés ? Je ne suis pas dépendant mais je m’en sers énormément
Lecteur-1564088928 (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
24 décembre 2019 à 16 h 51 min
Sa l’es rend souvent agressif d’étre coucher dessus jeu film music et tchatche réseau si on leur demande quelque chose il vous râle defois dessus et même à 20 ou il se croit tout permis
Lecteur-1525294428 (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
2 janvier 2020 à 11 h 54 min
Le système jubile il aime les décérébré