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Apple et la santé au bureau : les bureaux assis-debout sont-ils vraiment utiles ?

Une étude britannique d’envergure apporte enfin des réponses scientifiques sur l’impact des postures de travail.

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Standing desk
© TheStandingDesk / Unsplash

L’entreprise de Cupertino, qui a fait des bureaux assis-debout un équipement standard de son campus Apple Park, prône depuis longtemps les vertus du travail en position debout. Tim Cook, son PDG, n’avait pas hésité à qualifier la position assise de « nouveau cancer » en 2018, une déclaration qui avait nécessairement suscité la controverse. Si la sédentarité est, en effet, un facteur de risque connu, la simplification était peut-être un poil excessive. Mais qu’en est-il réellement des bénéfices de ces postes de travail modulables ?

Une nouvelle étude émanant de l’Université d’Oxford, publiée le 16 octobre dans la revue International Journal of Epidemiology, vient apporter un nouvel éclairage pour évaluer si oui ou non ces bureaux assis-debout sont utiles ou non.

La sédentarité sous haute surveillance

Les chercheurs ont suivi plus de 83 000 personnes pendant environ sept ans, équipées d’accéléromètres au poignet pendant au minimum quatre jours. Ces dispositifs ont permis de mesurer avec précision leurs périodes de position assise, debout, de marche ou de course durant leurs heures d’éveil.

Les résultats sont édifiants : au-delà de 12 heures quotidiennes en position statique (assise ou debout), chaque heure supplémentaire augmente de 22 % le risque de développer des maladies circulatoires orthostatiques (hypotension) et de 13 % pour les maladies cardiovasculaires.

Diagramme 1 Oxford

Le risque de maladies circulatoires augmente significativement après 12 heures passées immobile, que ce soit assis ou debout. La position debout présente cependant un risque légèrement inférieur à celui de la position assise. © International Journal of Epidemiology, Volume 53, Issue 6, December 2024

 

Diagramme 2 Oxford

Au-delà de 12 heures d’immobilité quotidienne (assis ou debout), le risque de maladies cardiovasculaires croît sensiblement. © International Journal of Epidemiology, Volume 53, Issue 6, December 2024

Position debout : un avantage cardiovasculaire démontré

L’étude révèle en revanche des nuances assez importantes selon les postures adoptées. Après 10 heures en position assise, chaque heure additionnelle accroît de 26 % le risque de maladie circulatoire orthostatique et de 15 % celui de maladie cardiovasculaire. En revanche, la position debout, bien que présentant des risques circulatoires orthostatiques après deux heures (+11 % toutes les 30 minutes), n’a montré aucun impact tangible concernant les maladies cardiovasculaires.

La conclusion s’impose donc d’elle-même : si le mouvement reste la meilleure option pour la santé, alterner entre position assise et debout apparaît comme une solution pertinente pour les longues journées de bureau. Cette étude donne ainsi raison à Apple et à sa politique d’équipement, démontrant que l’adoption de bureaux modulables répond à un véritable enjeu de santé publique, au-delà d’un simple effet de mode.

  • Une étude d’Oxford montre qu’au-delà de 12 heures immobiles par jour, les risques de maladies circulatoires et cardiovasculaires augmentent.
  • La position debout réduit les risques cardiovasculaires par rapport à la position assise, mais reste moins bénéfique que le mouvement.
  • Alterner assis et debout au bureau, comme le prône Apple, est une solution efficace pour limiter les impacts de la sédentarité.
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Par : Keleops AG
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