L’arrivée des émulateurs sur l’App Store est très chaotique
Apple laisse les développeurs faire ce qu’ils veulent avec les émulateurs, mais ils doivent respecter la loi.
Depuis quelques semaines Apple permet aux développeurs qui le souhaitent de publier des émulateur sur l’App Store. Ces logiciels, qui ont longtemps été interdits par la Pomme, permettent de transformer un iPhone ou un iPad en console de jeux rétro.
Au cours des derniers jours plusieurs applications de ce type ont fait leur apparition sur l’App Store, mais elles ont toutes plus ou moins vite disparues de la circulation. Le premier émulateur découvert sur le magasin d’application de la Pomme était iGBA. Il s’agissait d’une copie de GBA4iOS, un émulateur pour Game Boy développé par Ridley Testut. En raison de ce plagiat, l’application a été supprimée par Apple quelques heures après son arrivée sur l’App Store.
Depuis, un autre émulateur a fait son arrivée sur l’App Store. Il s’agit de Bimmy. Cet émulateur permettrait de transformer un iPhone en NES. La célèbre console de jeu de Nintendo a été l’un des premiers succès de l’entreprise nippone à l’international. Elle est arrivée en France en 1987.
Mais là encore, l’application n’a pas fait des vieux os sur l’App Store. Apple n’est cependant pas responsable de son départ précipité. Dans un post fait sur les forums de MacRumors, le développeur à l’origine de cette application explique avoir pris lui-même cette décision. Il assure n’avoir été victime d’aucune pression et avoir fait ce choix “avant qu’on ne l’y force”.
Apple laisse les développeurs se débrouiller
Car la nouvelle politique d’utilisation de l’App Store est très claire. Les développeurs sont responsables de leurs applications. Les émulateurs peuvent exister, mais s’ils ne respectent pas la propriété intellectuelle (ce qui est rarement le cas) ce sont les développeurs et eux seuls qui se retrouveront devant les tribunaux.
Avec cette modification dans sa politique d’utilisation, Apple se dédouane de toutes actions faites par les développeurs. En ce qui concerne Bimmy, l’émulateur était en effet capable de faire fonctionner des fichiers ROM, des jeux pirates, complètement illégaux. Il était notamment possible de jouer à Super Mario Bros ou à Donkey Kong, deux licences appartenant à Nintendo.