iMessage pourrait se sauver d’un procès en Europe, à une condition
Apple serait proche de faire craquer l’Europe. iMessage pourrait passer outre le DMA, une grande victoire pour Apple.
Apple subit de nombreux procès en Europe ces dernières années. Après avoir été attaqué pour son port de charge Lightning sur les iPhone ou le monopole de l’App Store, c’est la position dominante d’iMessage qui intrigue les régulateurs de Bruxelles. Dans la capitale belge, les têtes pensantes d’Apple auraient néanmoins réussi à trouver une porte de sortie dérobée pour éviter un nouveau passage devant les tribunaux.
iMessage pourrait passer entre les mailles du filet
En effet, iMessage pourrait respecter les nouveaux DMA et DSA (les lois européennes luttant contre le monopole) à une seule condition. Apple devrait réussir à faire pencher la balance de la commission d’enquête. Selon les dernières informations de Bloomberg, cette dernière serait encline à laisser Apple tranquille sur ce sujet, mais d’ici à février et la publication de son rapport, les choses peuvent encore évoluer.
Apple joue très gros avec cette commission, car c’est elle qui décidera si oui ou non la marque à la pomme doit ouvrir son service iMessage à la concurrence. Si l’Europe décide effectivement que cela doit être le cas, alors Apple va potentiellement perdre des centaines de millions d’utilisateurs dans le monde, des personnes qui préféreront la nouveauté et les fonctionnalités tierces au système classique d’iMessage et ses bulles bleues iconiques.
Apple ne veut pas être vu comme un « contrôleur d’accès »
Le DMA voté par l’Europe il y a peu et qui entrera en application au printemps prochain est très clair. En ce qui concerne le numérique les « contrôleurs d’accès » doivent s’ouvrir à la concurrence sous peine de sanction. Derrière ce terme de contrôleurs d’accès, Bruxelles a fait une liste de quelques entreprises, les géants du numérique.
Apple y figure logiquement, mais la marque à la pomme, au même titre que Microsoft, conteste cette qualification. La firme de Cupertino dispose d’un délai de quelques mois (jusqu’au 6 mars) pour faire changer l’Europe d’avis sur ce point. Si ses chances de victoires sont minces, Apple joue crânement sa chance, elle qui a tout à gagner à passer entre les mailles du filet.