Le patron de TSMC qualifie les ingénieurs américains de “bébés”
Une journaliste a réussi à entrer dans les usines de TSMC, le plus grand constructeur de semi-conducteurs au monde.
La journaliste du site d’information Wired Virginia Heffernan vient de publier un article percutant. Pour la première fois, elle a réussi à se rendre dans les usines de TSMC, une des plus grandes entreprises de la planète, responsable entre autres de la fabrication des puces des iPhone.
Au cours de sa visite, elle a rencontré et échangé avec plusieurs employés. Son échange le plus intéressant reste celui avec Mark Liu le président de TSMC. Ce dernier explique notamment que le rôle de l’entreprise est fondamental dans le monde actuel. Liu profite de l’occasion pour piquer l’égo des ingénieurs américains qu’il juge comme des “bébés” incapables de gérer une entreprise à la pointe de la technologie.
Une réflexion qui intervient après les premières discussions entre le board de TSMC et les équipes d’ingénieurs américaines qui seront en charge de l’usine TSMC dans l’Arizona. Cette dernière devrait ouvrir ses portes en 2024. Initialement, elle devait être gérée au jour le jour par des ingénieurs américains, mais l’entreprise originaire de Taïwan pourrait finalement choisir d’envoyer ses propres troupes sur place afin d’inculquer un mode de travail précis.
TSMC : une usine aux États-Unis, réalité symbolique et pratique
L’usine de TSMC aux États-Unis devrait grandement aider Apple dans le développement de ses prochains iPhone. Le territoire de l’Oncle Sam reste le premier marché de la Pomme et vendre des téléphones avec des pièces “faites en Amérique” devrait être encore plus simple qu’aujourd’hui.
Ce détachement de la production chinoise pourrait aussi être très utile pour Apple qui voit bien les tensions entre les États-Unis et l’Empire du Milieu ces dernières années. TSMC de son côté est une entreprise originaire de Taïwan. Elle est tout aussi consciente des réalités géopolitiques dans cette région du monde et son ouverture vers d’autres continents lui permettrait d’assurer une production minimale en cas de conflit entre les deux Chine.
combawa
26 mars 2023 à 21 h 21 min
Appeler des taïwanais des chinois. Franchement c’est une insulte.