Du changement pour le reconditionné en France
Vous n’allez peut-être plus pouvoir revendre vos appareils aussi simplement…
Un nouveau décret tout juste publié au Journal officiel établit une définition claire de ce qui peut être considéré comme “reconditionné” en France. Pour rappel, cette pratique consiste à revendre un produit électronique d’occasion après avoir vérifié que celui-ci est en état de marche. Plusieurs grandes marques en sont adeptes, aussi bien des revendeurs comme Amazon qu’Apple elle-même.
Pour nos législateurs, un tel article a donc obligatoirement dû faire face à “des tests portant sur toutes ses fonctionnalités afin d’établir qu’il répond aux obligations légales de sécurité et à l’usage auquel le consommateur peut légitimement s’attendre“. Ce qui, en théorie, fait donc passer à la trappe de nombreuses boutiques ne contrôlant que certains composants majeurs comme la batterie ou l’écran mais pas les autres.
Gare aux publicités trompeuses !
Le texte ajoute de plus que l’appareil concerné doit avoir été réparé s’il ne fonctionnait pas correctement à l’origine, de façon à garantir une expérience semblable à celle d’un produit sorti d’usine. Attention cependant, car les termes “comme neuf“, “à neuf” ou encore “état neuf” sont désormais bannis des supports utilisés pour convaincre d’éventuels clients. Une bonne façon de mieux protéger les consommateurs ?
Si vous êtes à la tête d’un magasin, mieux vaut donc vous mettre à la page assez vite. Autrement, de premières amendes pourraient tomber très rapidement afin de pénaliser les contrevenants.
Les réparations aussi dans le viseur
Ce n’est pas la première fois que la France tente de poser un cadre plus clair autour des modifications potentielles apportées à nos smartphones. En effet, depuis maintenant plusieurs mois, les fabricants sont obligés de préciser une “note de réparabilité” à côté de leurs mobiles. Un indice qui peut aussi jouer sur le prix de l’appareil lorsqu’il sera finalement reconditionné.